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lundi 20 octobre 2008

RELIGIONS DU POUR TOUS

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Avant d'aller plus loin, voyons ensemble cela......

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“Le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique” Albert Einstein.....

Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois”, Albert Einstein

Une religion c’est bien ! Deux religions c’est mieux ! Il y a 7 milliards de religions sur la terre parce qu’il y a 7 milliards d’humains : mais qu’on s’écoute donc un peu : qu’on s’apprenne donc les uns les autres !

«Il y a 7 milliards de bonnes religions sur cette Terre parce qu’il y a 6 milliards d’êtres humains: mais qu’on s’écoute donc les uns les autres»!


Les bandits hypocrites, ils se regardent vicieusement et fiers de conspirer contre l'Humanité bonne et confiante. Ils savent utiliser les bons sentiment et jouer aux humanistes pour endormir les masses. . . Pour les mafias de la Reine, la gentillesse et la charité sont des outils de manipulations..... Sous le couvert de la religion et des bonnes intentions se dissimulent souvent le cruel visage de l'intérêt....


Le PAPE possède le meilleur système au monde d’information avec ses milliers de Communautés. D’Ordres et d’Organismes religieux disséminés partout dans le onde : alors que l’Église se feint de savoir ce qui se passe réellement. Les Religieux ne pourront dire qu’ils ne savaient pas

L’Angleterre si expérimentée de plusieurs siècles de gouvernes, et les Américains Touts Puissants, et le Pape avec ses milliers de Communautés Religieuses dans le Monde : ne savent pas donner à l’Humanité une vie plus fraternelle.


Les Religions sont tellement intolérantes les unes envers les autres qu’elles sont des lieux de chicanes

Les religieux et les RELIGIONS souffrent d’un manque de solidarité envers tous les humains sans exception.

Les religions sont anti-fraternelles et anti-solidarités car elles nous font accepter l’idée que certains seront sauvés et pas d’autres! Elles ne sont pas inclusives mais ne font qu’exclurent

La secte des « élites » de l’Angleterre n'a fait nul secret de son désir de diminuer la population mondiale.

Planing familial des multinationales de Londres (GM, FORD…..) pour diminuer les naissances



Par les 5 frères Rothschild banquiers, et les Rockefeller, l’Angleterre pris possession financièrement de la Russie, de toute l’Europe et des autres Continents fortement peuplés.





Le mot ‘’éthique’’ de sa racine étymologique ‘’éthos’’ serait un mot inventé par Socrate.

Le mot ‘’éthique’’ vient des la pédérastie militaire qui faisait le culte de l’homosexualité et de la nudité des garçons (patriarcat ou matriarcat = cités homosexuelles). L’homosexualité fut une constante des sociétés guerrières. Au Moyen-Âge , le compagnonnage des guerriers (les vieux qui avaient de jeunes adolescents comme amants). Cette homosexualité y était de type militaire. De ces clubs d’hommes d’autrefois aux Ordres (militaires) d’aujourd’hui.


L’Éthique récupérée par la droite et les riches

BELLE MORALE ET BELLE ÉTHIQUE SOCIALE QUE DE CROIRE QUE les plus forts MÉRITENT PLUS QUE LES PLUS DOUX ET LES PLUS RAISONNABLES ; que les plus AGRESSIFS et les MIEUX SYNDIQUÉS ont plus de droits, que les INTELLECTUELS et les plus COMPÉTENTS MÉRITENT PLUS QUE LES NORMAUX

La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j'ajouterai: Dieu merci”, Albert Einstein


Le vol est installé et déplorablement légalisé entre nous par la Concurrence, la Compétition, les Hiérarchies, la Valorisation maladive pour conformer, l’Équité, l’Éthique et le Mérite. Rendons-nous en bien compte. Ami(e)s : changeons cela !







À ceux qui doutent encore de ‘’Conspirations Internationales contre les Pacifistes’’ voici ce que l’ancien président des Etats-Unis, John F. Kennedy vous répondrait encore aujourd’hui, et qu’il nous a tous dit ce 27 avril 1961.

Peu de gens ont entendu LE derniers DISCOURS DE JOHN F. KENNEDY. Le voici traduit en français.

« Mesdames et messieurs,

Je voudrais vous parler de notre responsabilité commune face à un danger qui nous concerne tous.

Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte. Et nous sommes en tant que peuple intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers de la dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents dépassent de loin les dangers que l'on cite pour les justifier. Même aujourd'hui il est peu justifié de résister à la menace d'un société fermée (totalitaire?) tout en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd'hui, il est peu justifié d'assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle. Et il y a un danger très grave qu'un besoin annoncé de sécurité accrue soit l'opportunité que saisiront ceux soucieux d'étendre sa portée aux limites extrêmes de la dissimulation et de la censure officielle. Voilà ce que je n'ai pas l'intention de laisser faire dans la mesure où j'en ai le contrôle. Et aucun officiel de mon administration, quelque soit son rang, civil ou militaire, ne devrait interpréter mes paroles ici ce soir comme une justification pour censurer la presse, étouffer la dissidence, cacher nos erreurs ou taire au public et à la presse les faits qu'ils méritent de savoir…

Mais je demande à tout publiciste, tout éditeur, tout journaliste dans ce pays de réexaminer ses propres principes moraux et de reconnaître la nature du péril qui menace notre pays… Si vous attendez une situation de "danger clair et actuel", alors je peux seulement dire que le danger n'a jamais été aussi clair et sa présence plus imminente.. Cela requiert un changement de perspective, un changement de tactique , un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par tout homme d'affaire ou chef d'entreprise et par tout journaliste. Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d'influence (de l'infiltration plutôt que de l'invasion, de la subversion plutôt que des élections, de l'intimidation plutôt que du choix libre, des guérillas de nuit plutôt que des armées en plein jour)… C'est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machinerie très efficace et au maillage très serré qui combine opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques.

Ses plans sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont cachées, non affichées. Ses dissidents sont réduits au silence, pas complimentés. Aucune dépense n'est mise en question, aucune rumeur n'est imprimée, aucun secret réveillé. Il conduit la guerre froide, bref, avec une discipline de temps de guerre aucune démocratie ne pourrait jamais espérer ou désirer bien se porter.

Cependant, toute démocratie reconnaît les restrictions nécessaires liées à la sécurité nationale ( et la question demeure de savoir si ces restrictions doivent être plus strictement observées si nous devons faire face à ce genre d'attaque et d' incontestable invasion.)

Mais nous vivons un temps de paix et de péril tel qu'on n'en connu pas de précédent dans l'histoire.. Aucun président ne devrait craindre que le public ne scrute son programme. Car cet examen approfondi permet la compréhension. Et la compréhension autorise le soutien ou l'opposition. Les deux sont nécessaires….Non seulement je ne pourrais pas réprimer la controverse entre vos lecteurs, mais je dis qu'elle est la bienvenue…. un homme sage a dit un jour: "une erreur ne devient une faute que lorsqu'on refuse de la corriger"….Sans débat, sans critique, aucune administration et aucun pays ne peuvent réussir, et aucune république ne peut survivre. c'est pourquoi Solon le législateur Athénien décréta que c'était un crime qu'un citoyen se dérobe à la controverse. Et c'est pourquoi notre presse fut protégée par le premier amendement (le seul business en Amérique spécifiquement protégé par la constitution) pas en premier lieu pour amuser ou divertir, pas pour exacerber le trivial et le sentimental, pas pour simplement "donner au public ce qu'il veut", mais pour informer, stimuler, réfléchir, faire état des dangers et opportunités, montrer nos crises et nos choix pour mener, façonner, éduquer et parfois même provoquer la colère de l'opinion publique. C'est donc des Médias (de la mémoire des actions des hommes, la gardienne de leurs consciences, la messagère de leurs nouvelles) que nous attendons de la force et de l'assistance, qu'elle nous donne confiance qu'avec votre aide l'homme sera ce pourquoi il est né: libre et indépendant.

J.F.Kennedy .».


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Maintenant revenons au sujet

ÉVANGILE DE LA PÂIX

«J'ai encore à chasser les démons et à rendre la santé aux malades» (Lc 13, 32)

L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(01)

Et alors beaucoup de malades et des paralytiques vinrent vers Jésus et lui dirent: «Si Tu connais toutes choses, Tu peux nous dire pourquoi nous devons souffrir de tant de maux douloureux. Pourquoi ne sommes-nous pas en santé comme les autres hommes? Maître, guéris-nous afin que nous aussi nous redevenions fortes et que nous ne soyons pas accablés plus longtemps par notre misère. Nous savons que Tu as le pouvoir de guérir toutes sortes de maladies. Libère-nous de Satan et de tous les maux terribles dont il nous navre. Maître, aie pitié de nous!»

Et Jésus leur répondit: «Heureux êtes-vous d'avoir faim de Vérité, car je vous donnerai satisfaction en vous offrant le pain de la sagesse. Heureux êtes-vous d'avoir frappé, car j'ouvrirai pour vous de vouloir échapper au pouvoir de Satan, car je vous conduirai dans le royaume des anges de Notre Mère, là où le pouvoir de Satan ne peut pénétrer.»

Et grandement surpris, ils demandèrent: Où est Notre Mère et qui sont ses anges? Où se trouve sont royaume?»

«Votre Mère est en vous et vous êtes en Elle. C'est Elle qui vous a enfantés et qui vous a donné la vie. C'est à Elle qui vous êtes redevables de votre corps, et c'est à Elle que vous devrez le rendre un jour. Heureux serez-vous lorsque vous serez arrivés à la connaître, Elle et son royaume, lorsque vous recevrez les anges de votre Mère et lorsque vous vous conformerez à ses lois. Je vous le dis, en vérité, celui qui est arrivé à cela ne verra jamais la maladie, car le pouvoir de votre Mère domine tout. Et il détruit Satan ainsi que son royaume; et la loi de votre Mère régit tous vos corps comme tous les êtres vivants.

Le sang qui coule dans nos veines procède de notre Mère, la terre. Son sang tombe des nuages, jaillit du sein de la Terre, murmure dans les ruisseaux des montagnes, coule largement dans les fleuves des plaines, dort au sein des lacs et mugit avec force en les mers tempétueuses.

L'air que nous respirons est né du respire de notre Mère, la Terre. Son souffle est azuré dans les hauteurs des cieux, il murmure au sommet des montagnes, susurre au travers des feuilles de la forêt, s'élève comme une houle au-dessus des champs de blé, sommeille dans les vallées profondes, brûle torride dans le désert.

La rigidité de nos os provient de notre Mère, la Terre, des roches et des pierres. Leurs éléments sont à nu, face au ciel, au sommet des montagnes, ils sont comme des géants qui dorment au flanc des coteaux, comme des idoles sises dans le désert, ils sont également cachés au plus profond du sein de la terre.

La souplesse de nos muscles est née de la chair de notre Mère, la Terre; cette chair, jaune et rouge, fournit la substance des fruits, nos arbres; elle nous donne aussi la nourriture qui jaillit des sillons des champs.

Nos viscères sont formés des entrailles de notre Mère, la Terre, et sont cachés à nos yeux ainsi qu'il en est pour les profondeurs invisibles de la terre.

La lumière de nos yeux, le pouvoir d'entendre de nos oreilles, sont nés des couleurs et des sons de notre Mère, la Terre, car ils nous baignent tout entiers ainsi que le font les vagues de la mer pour le poisson ou les remous de l'air pour l'oiseau.

Je vous le dis, en vérité, l'Homme est le Fils de la Mère, la Terre, et c'est d'Elle que le Fils de l'Homme doit recevoir la totalité de son corps, de même que le corps du nouveau-né procède du sein de sa Mère. Je vous le dis, en vérité, vous êtes un avec la Mère, la Terre; Elle est en vous et vous êtes en Elle. C'est d'Elle que vous êtes nés, par Elle que vous devez vivre et en Elle que vous devrez enfin retourner. C'est pourquoi, gardez ses lois, car personne ne peut vivre de longues années ni être heureux du moment où il n'honore pas sa Mère et n'en respecte pas les lois. Car votre souffle est son souffle, votre sang, son sang, vos os ses os, votre chair sa chair, vos entrailles ses entrailles, vos yeux et vos oreilles, ses yeux et ses oreilles.

Je vous le dis, en vérité, si, une fois seulement, vous négligez de respectez une de ces lois; si vous nuisez, une fois seulement, à l'un des membres de votre corps, vous tomberez impitoyablement dans l'une ou l'autre de vos graves maladies et il y aura des pleurs et des grincement de dents. Je vous le dis, tant que vous ne suivrez pas les lois de votre Mère, vous ne pourrez, dans aucun cas, échapper à la mort. Et celui qui s'attachera à respecter les lois de sa Mère, c'est à celui-là que sa mère s'attachera. Elle guérira tous ses maux et jamais il ne sera malade. Elle lui donnera longue vie, le protégera contre toutes les afflictions et le gardera des atteintes du feu, de l'eau et de la morsure des serpents venimeux. Car c'est votre Mère qui vous a enfantés et c'est Elle qui maintient la vie en vous. Elle vous a donné votre corps et personne d'autre qu'Elle ne vous guérit. Heureux celui qui aime sa Mère et qui se repose en paix sur son sein! Car, même lorsque vous vous éloignez d'Elle, votre Mère vous aime. Et combien plus encore vous aimera-t-elle si vous revenez à Elle. Je vous le dis, en vérité, grand est son amour, bien plus grand que les hautes montagnes, bien plus profond que le mers les plus profondes. Et ceux qui aiment leur Mère ne sont jamais abandonnés par Elle. De même que la poule protège ses poussins, la lionne ses petits, la mère son nouveau-né, ainsi votre Mère, la Terre, protègera le Fils de l'Homme de tous les dangers et de tous les maux.

Car je vous le dis, en vérité, des maux et des dangers innombrables attendent les les Fils des Hommes. Belzébuth, le prince de tous les démons, la source de tout mal, demeure en attente dans le corps de tous les Enfants des Hommes. Il est source de mort, maître tous les fléaux, et, sous des dehors attrayants, il tente et séduit les Fils des Hommes. Il leur promet richesse et pouvoir, des magnifiques palais, des habits d'or et d'argent, une multitude de serviteurs et toutes choses; il promet encore renommée et gloire, joies sensuelles et luxure, plaisirs de table et vins généreux, vie d'orgies ou jours passés dans la paresse et l'oisiveté. C'est ainsi qu'il séduit chacun en faisant appel à ce pour quoi son coeur a le plus d'inclinaison. Et, du jour où les Fils des Hommes sont devenus tout à fait esclaves de toutes ces vanités et de toutes ces abominations, c'est alors qu'en payement de ces jouissances, il arrache aux Fils des Hommes tous les biens que la Mère, la Terre, leur avait donnés en si grandes abondance. Il les prive de leur souffle, de leur sang, de leurs os, de leurs oreilles. Alors le souffle du Fils de l'Homme devient court et il suffoque; sa respirations devient des plus douloureuses et son haleine empeste comme celles des animaux impurs. Et son sang s'épaissit, répandant une odeur nauséabonde, telle l'eau des marais, il se coagule et noircit, semblable à la nuit de mort.

Et ses os se déforment, deviennent cassants et couverts de nodosités, leur intérieur se désagrège, alors ils se brisent en deux comme pierre qui tombe sur un rocher. Et sa chair devient grasse et aqueuse, elle se pourrit et se putréfie, il se forme des croûtes et des abcès qui sont affreux. Et ses entrailles se remplissent d'ordure abominables, se résolvant en flots puants de pourriture dans lesquels des légions de vers immondes établissent leur demeure. Et ses yeux s'obscurcissent jusqu'à ce qu'enfin la nuit profonde s'y installe; et ses oreilles sont atteintes de surdité, il y règne le silence du tombeau. Et c'est ainsi qu'enfin de compte le Fils de l'Homme par ses propres erreurs, perd la vie, pour ne pas avoir su respecter les lois de sa Mère et pour avoir accumulé fautes sur fautes. C'est pourquoi tous les dons de sa Mère, la Terre, lui ont été repris; souffle, sang, os, chair,, entrailles, yeux et oreilles, et, finalement, la vie dont la Mère, la Terre, avait gratifié son corps.

Mais si le Fils de l'homme reconnaît ses erreurs, s'il déplore ses péchés et y renonce, s'il revient à sa Mère, la Terre, et si, respectant les lois de sa Mère, la Terre, il se libère des griffes de Satan et résiste à ses tentations, alors la Mère, la Terre, recevra à nouveau le Fils qui s'était égaré dans l'erreur, elle lui prodiguera son amour et lui enverra ses anges qui se mettront à son service. Je vous le dis, en vérité, dès que le Fils de l'Homme résiste à Satan qui demeure en lui et dès qu'il ne fait plus sa volonté, à l'instant même, les anges de la Mère s'établissent en lui afin de le servir de tout leur pouvoir, libérant ainsi les fils de l'Homme de l'emprise de Satan.

Car personne ne peut servir deux maîtres. En effet, ou l'on sert Belzébuth et ses diables ou bien l'on sert notre Mère, la Terre, et ses anges. On sert la mort ou la vie. Je vous le dis, en vérité, heureux ceux qui suivent les lois de la vie et qui ne marchent pas sur les sentiers de la mort. Car, en eux, les forces de vie s'accroîtront, devenant toujours plus fortes et ils échapperont à l'emprise de la mort.»

Et tous ceux qui étaient auprès de Lui écoutaient ses paroles avec étonnement, car ses paroles étaient pleines de force et il enseignait d'une tout autre manière que les prêtres et les scribes.


L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(02)

Or, bien que le soleil fût maintenant couché, ils ne s'en retournaient pas vers leurs demeures. Ils s'assirent auprès de Jésus et lui demandèrent: «Maître, quelles sont ces lois de vie? Reste plus longtemps avec nous et enseigne-nous. Nous voulons écouter ton enseignement et le retenir afin de pouvoir marcher dans la droiture.»

Alors Jésus s'assit au milieu d'eux et dit: «En vérité, je vous le dirai: personne ne peut être heureux, s'il ne suit la loi.»

Et les autres de répondre: «Nous suivons tous les lois de Moïse, c'est lui qui nous a donné la Loi telle qu'elle est consignée dans nos Saintes Écritures.»

Et Jésus répondit: «Ne cherchez pas la loi dans vos Écritures, car la loi est vie alors que l'Écriture est mort. Je vous le dis en vérité, Moïse n'a pas reçu de Dieu ses lois par l'Écriture, mais par la parole vivante. La Loi est une parole de vie, proférée par le Dieu de vie, transmise à des prophètes vivants pour des hommes vivants. Dans toute chose qui a vie se trouve écrite la Loi. Vous la trouverez dans l'herbe, dans l'arbre, dans la rivière, dans la montagne, dans les oiseaux du ciel, dans les poissons des lacs et des mers, mais cherchez-la surtout en vous-mêmes. Car je vous le dis, en vérité, toutes les chose qui sont douées de vie sont plus près de Dieu que les écrits qui sont privés de vie. Dieu a ainsi fait la vie et toutes les choses vivantes de façon qu'elles soient la parole de vie éternelle et qu'elles enseignent à l'homme les lois du vrai Dieu. Dieu n'a pas écrit ses lois en des pages de livres, mais dans votre souffle, dans votre sang, dans vos os, dans votre chair, dans vos entrailles, dans vos yeux, dans vos oreilles et dans chacune des parties les plus intimes de votre corps. Elles sont présentes dans l'air, dans l'eau, dans la terre, dans les plantes, dans les rayons du soleil, dans les profondeurs et dans les hauteurs. Toutes ces choses vous parlent afin que vous puissiez comprendre la parole et la volonté du Dieu vivant. Malheureusement, vous avez fermé les yeux pour ne rien voir et vous vous êtes bouché les oreilles pour ne rien entendre. Je vous le dis, en vérité, l'Écriture est l'oeuvre de l'homme, tandis que la vie et tous ses hôtes sont oeuvre de notre Dieu. Pourquoi ne prêtez-vous pas l'oreille aux paroles de Dieu qui sont écrites dans ses oeuvres? Et pourquoi étudiez-vous les Écritures dont la lettre est morte, étant oeuvre de la main des hommes?»

«Comment pourrions-nous lire les lois de Dieu ailleurs que dans les Écritures? Où sont-elles donc écrites? Lis-les pour nous là où Tu les vois, car nous ne connaissons pas d'autres Écritures que celles dont nous avons héritées de nos ancêtres. Enseigne-nous les lois dont tu parles, afin qu'après les voir entendues, nous puissions être guéris et justifiés.»

Jésus dit: «Vous ne pouvez comprendre les paroles de vie, parce que vous êtes dans la mort. Les ténèbres obscurcissent vos yeux et vos oreilles sont atteintes de surdité. Cependant, je vous le dis, il ne vous est d'aucun profit d'avoir les yeux fixés sur des Écritures dont la lettre est morte, si, par vos actions, vous donnez un démenti à Celui qui vous a donné les Écritures. Je vous le dis, en vérité, Dieu et ses lois ne sont pas en ce que vous faites. Elles ne sont pas dans la gourmandise et dans la beuverie, pas plus qu'en une vie dissipée dans les excès et dans la luxure, encore moins dans la recherche des richesses et surtout pas en cultivant la haine contre vos ennemis. Car toutes ces choses sont très éloignées du vrai Dieu et de ses anges. Mais toutes ces choses procèdent du royaume des ténèbres et du seigneur de tous les maux. Or, toutes ces concupiscences vous les portez en vous-mêmes; aussi la parole de Dieu et sa puissance ne peuvent entrer en vous à cause de toutes les mauvaises pensées de diverse nature que vous cultivez et de toutes les sortes d'abominations qui ont pris demeure en votre corps et en votre esprit. Si vous voulez que la parole du Dieu vivant et sa puissance arrivent à vous pénétrer, ne souillez ni votre corps ni votre esprit. Car le corps est le temple de l'Esprit, le temple de Dieu. C'est pourquoi vous devez purifier le temple afin que le Seigneur du Temple puisse y prendre sa demeure et y occuper une place digne de lui.

Et pour fuir toutes les tentations de votre corps et de votre esprit, tentations qui procèdent de Satan, retirez-vous à l'ombre du ciel de Dieu.

Régénérez-vous vous-mêmes et jeûnez! Car je vous le dis, en vérité, Satan et ses maléfices ne peuvent être chassés que par le jeûne et la prière. Rentrez chez vous et jeûnez dans la solitude, ne laissant voir à personne que vous jeûnez. Le Dieu vivant, Lui, le verra et grande sera votre récompense. et jeûnez jusqu'à ce que Belzébuth et tous ses maléfices vous aient quittés et que tous les anges de notre Mère, la terre, soient venus pour vous servir. Car je vous le dis, en vérité, tant que vous n'aurez pas jeûné, vous ne serez jamais délivrés de l'emprise de Satan et de toutes les maladies qui procèdent de Satan. Jeûnez et priez avec ferveur, aspirant de tout coeur à recevoir la force du Dieu vivant pour en obtenir votre guérison. Durant votre jeûne, évitez les Fils des Hommes et recherchez la compagnie des anges de votre Mère, la Terre, car celui qui cherche avec ferveur trouvera.

Recherchez l'air pur de la forêt ou celui des champs, car c'est là, dans cette ambiance, que trouverez l'ange de l'air. Déchaussez-vous, quittez vos habits et laissez l'ange de l'air embrasser tout votre corps. puis respirez lentement et profondément afin que l'ange de l'air puisse pénétrer en vous. Je vous le dis en vérité, l'ange de l'air chassera de votre corps toutes les impuretés qui le souillaient extérieurement et intérieurement. Et de la sorte toutes les mauvais odeurs et toutes les impuretés s'échapperont de vous comme la fumée du feu, qui ondule dans l'ail et se perd dans l'océan des cieux. Car je vous le dis, en vérité, saint est l'ange de l'air, il purifie tout ce qui est souillé et transforme en suaves parfums toutes les substances qui répandent une mauvaise odeur. personne ne peut se présenter devant la face de Dieu si l'ange de l'air ne le laisse pont passer. En fait, tout doit être rénové par l'air et par la vérité, car votre corps respire l'air de la Mère, la Terre, et votre esprit respire la vérité du Père Céleste.

»Après l'ange de l'air, recherchez l'ange de l'eau. Enlevez vos souliers et vos habits et laissez l'ange de l'eau embrasser tout votre corps. Abandonnez-vous complètement dans ses bras berceurs et aussi souvent que vous mettez en mouvement l'air par votre respiration, faites également mouvoir l'eau par les balancements de votre corps. Je vous le dis, en vérité, L'ange de l'eau chassera de votre organisme toutes les impuretés qui le souillent tant au dehors qu'au dedans. Et toutes les choses impures ou malodorantes s'écouleront loin de vous, de même que la saleté d'habits lavés dans l'eau de la rivière est emportée avec le courant et se perd dans sa course. Je vous le dis, en vérité, saint est l'ange de l'eau, il purifie tout ce qui est souillé et transforme en parfums suaves toutes les mauvaises odeurs. Personne ne peut se présentes devant la face de Dieu si l'ange de l'eau ne le laisse point passer. En fait, tout doit être rénové par l'eau et par la vérité, car votre corps baigne dans le fleuve de vie terrestre et votre esprit baigne dans le fleuve de la vie éternelle. Car vous recevez votre sang de notre Mère, la Terre, et la Vérité de notre Père Céleste.

L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(03)

Ne vous imaginez pas qu'il soit suffisant que l'ange de l'eau vous embrasse extérieurement seulement. Je vous le dis, en vérité, l'impureté intérieure est encore plus grande que l'impureté extérieure. Or, celui qui se purifie extérieurement tout en restant impur dans son intérieur, ressemble aux sépulcres qui, au dehors, sont revêtus de peintures éclatantes, mais qui, au dedans, sont remplis de toutes sortes d'impuretés et d'abominations. Aussi, je vous le dis, en vérité, souffrez que l'ange de l'eau vous baptise également à l'intérieur afin que vous soyez libérés de tous vos péchés passés: dès lors, vous serez devenus intérieurement aussi pur que l'écume de la rivière qui se joue dans le rayon du soleil.

Pour ce faire, procurez-vous une grosse calebasse ayant une tige rampante de la longueur d'une homme; videz la calebasse de son contenu et remplissez-la de l'eau de la rivière que le soleil a réchauffée. suspendez la calebasse à la branche d'un arbre, agenouillez-vous devant l'ange de l'eau et souffrez que l'extrémité de la tige de la calebasse pénètre dans votre postérieur afin que l'eau puisse s'écouler par toutes vos entrailles. Puis restez à genoux, sur le sol, devant l'ange de l'eau et priez le Dieu de vie qu'Il vous pardonne tous vos péchés passés et demandez l'ange de l'eau de libérer votre corps de toutes ses souillures et de toutes ses maladies. Alors, laissez l'eau s'écouler de votre corps, en sorte qu'avec elle, soit éliminé de votre intérieur tout ce qui procède de Satan, tout ce qui est impur et malodorant. Et, avec vos yeux, vous verrez et avec votre nez, vous sentirez toutes les abominations et les impuretés qui salissaient le temple de votre corps et en même temps vous vous rendrez compte de tous les péchés qui habitaient en vous et vous tourmentaient de toutes sortes de maux. Chaque jour de votre jeûne, renouvelez ce baptême d'eau et persistez jusqu'au jour où vous verrez que l'eau qui s'écoule de votre corps et aussi pure que l'écume de la rivière. Alors plongez votre corps dans la rivière aux flots mouvants, et là, dans les bras de l'ange de l'eau, remerciez le Dieu vivant qui vous a libéré de vos péchés. Et ce saint baptême par l'ange de l'eau signifie: Renaissance à une vie nouvelle. Car, dès lors, vos yeux verront et vos oreilles entendront. En conséquence, après de baptême, ne péchez plus afin qu'en toute éternité, les anges de l'air et de l'eau puisse habiter en vous et vous servir à toute heure.

Et si, après cela, il demeure en vous encore quelques traces d'impuretés, étant donné vos péchés antérieurs, faites appel à l'ange de la lumière solaire. Déchaussez-vous, dévêtez-vous et souffrez que l'ange de la lumière solaire embrasse tout votre corps. Alors respirez longuement et profondément afin que l'ange de la lumière puisse pénétrer en votre intérieur. Alors l'ange de la lumière chassera de votre corps toutes les choses nauséabondes et impures qui vous souillent extérieurement et intérieurement. Et tout ce qui est impur et malodorant s'éloignera de vous, telle l'obscurité de la nuit qui se dissipe devant l'éclat du soleil naissant. Car je vous le dis, en vérité, saint est l'ange de la lumière, il purifie et chasse toute impureté et i1 transforme en parfums suaves toutes les mauvaises odeurs. Personne ne peut se présenter devant la face de Dieu si l'ange de la lumière ne le laisse point passer. En fait, tous doivent être enfantés encore une fois par le soleil et par la vérité, car votre corps est réchauffé par les rayons du soleil de votre Mère, la Terre, tandis que votre esprit est embrasé par la lumière solaire de vérité de votre Père céleste.

Les anges de l'air, de l'eau et du soleil sont frères, ils ont été donnés au Fils de l'Homme pour son service et afin qu'il puisse toujours faire appel à l'un ou à l'autre

Pareillement saint est leur embrassement. Ils sont des enfants indivisibles de votre Mère, la Terre ; en conséquence, ne séparez pas ceux que le ciel et la terre ont unis. Que ces trois anges frères puissent vous adombrer chaque jour et qu'ils demeurent avec vous tout le temps de votre jeûne.

Car je vous le dis, en vérité, le pouvoir des démons, tous les péchés et toutes les souillures quitteront en hâte le corps qui est adombré par ces trois anges. De même que les voleurs s'enfuient d'une demeure abandonnée à l'arrivée du maître de maison,l'un prenant là fuite par la porte, l'autre par la fenêtre, le troisième par le toit, chacun s'échappant là où il se trouve et comme il le peut, de même s'enfuiront de votre corps tous les démons de la maladie, tous vos péchés passés, toutes les impuretés et tous les maux qui souillent le temple de votre corps. Lorsque les anges de la Mère, la Terre, ont pris possession de votre corps à tel point que les Seigneurs du Temple puissent y venir à nouveau, alors toutes les odeurs nauséeuses quitteront en hâte votre corps, que ce soit par la respiration ou par la peau ; les eaux corrompues s'en iront par votre bouche et par votre peau, par votre anus et par vos parties sexuelles. Et toutes ces choses vous les verrez avec vos yeux, vous les sentirez avec votre nez et vous les toucherez avec vos mains. Et lorsque tous les péchés et toutes les impuretés s'en seront allés loin de votre corps, alors votre sang deviendra aussi pur que le sang de votre Mère, la Terre, telle l'écume du torrent qui joue dans le rayon de soleil. Et votre souffle deviendra aussi pur que l'odorant parfum des fleurs, votre chair aussi pure que la chair des fruits rougissant parmi les feuilles des arbres ; la lumière de vos yeux sera aussi claire et brillante que l'éclat du soleil resplendissant dans le ciel bleu. Et alors, tous les anges de la Mère, la Terre, seront à votre service. Et votre souffle, votre sang, votre chair ne feront plus qu'un avec le souffle, le sang et la chair de la Mère, la Terre ; alors votre esprit pourra devenir un aussi avec l'Esprit de votre Père céleste. Car, en vérité, personne ne peut atteindre le Père céleste si ce n'est au travers de la Mère, la Terre ; de même que le nouveau-né ne peut comprendre l'enseignement de son père tant que sa mère ne lui a pas donné le sein, qu'elle ne l'a pas baigné, dorloté et mis dans son berceau pour dormir après avoir été nourri. Car, la place de l'enfant, lorsqu'il est encore en bas âge, est auprès de sa mère et il doit obéissance à sa mère. Mais dès que l'enfant a grandi, son père le prend avec lui afin qu'il travaille aux champs à ses côtés, et l'enfant ne revient vers sa mère qu'à l'heure du dîner et du souper. C'est alors que son père lui donne son enseignement afin qu'il devienne habile dans les œuvres de son père. Et lorsque le père voit que son fils a compris ce qui lui a été enseigné et qu'il accomplit parfaitement son ouvrage, il lui donne tous ses biens afin qu'ils deviennent la propriété de son fils bien-aimé et afin que ce fils puisse continuer l'œuvre de son père.

Je vous le dis, en vérité, heureux est ce fils qui suit les conseils de sa mère et qui se comporte en conséquence. Mais cent fois plus heureux est ce fils qui accepte et se comporte selon les conseils de son père, car il vous a été dit : « Honore ton père et ta mère afin que tes jours soient prolongés sur cette terre ». Et je vous dis, Fils de l'Homme : « Honorez votre Mère, la Terre, et gardez toutes ses lois afin que vos jours soient prolongés sur cette terre et honorez votre Père céleste afin que vous héritiez de la vie éternelle dans le ciel. Car le Père céleste est cent fois plus grand que tous les pères par la génération et par le sang ; de même la Mère la Terre est plus grande que toutes les mères par la chair. Et, aux yeux de son Père céleste et de sa Mère, la Terre, le Fils de l'Homme est encore bien plus cher qu'il ne l'est aux yeux de son père par le sang et par la génération et à ceux de sa mère par la chair. Et, bien autrement remplies de sagesse sont les paroles et les lois de votre Père céleste et de votre Mère, la Terre, que ne le sont les paroles et la volonté de tous vos pères par le sang et par la génération et de toutes vos mères par la chair. Et, d'infiniment plus grande valeur est l'héritage de votre Père céleste et de votre Mère, la Terre : le royaume de vie tant terrestre que céleste ; héritage préférable à tous ceux que peuvent vous laisser vos pères par le sang et par la génération et vos mères par la chair.

Et vos vrais frères sont ceux qui font la volonté de votre Père céleste et de votre Mère, la Terre, et non vos frères par le sang. Je vous le dis, en vérité, vos vrais frères, selon la volonté du Père céleste et selon celle de votre Mère, la Terre, vous aimeront mille fois plus que vos frères selon le sang. Car depuis les jours de Caïn et Abel, où des frères selon le sang transgressèrent la volonté de Dieu, il n'y a plus de vraie fraternité par le sang. Et des frères se conduisent à l'égard de leurs frères comme envers des étrangers. C'est pourquoi je vous dis d'aimer vos vrais frères en la volonté de Dieu, mille fois plus que vos frères selon le sang.

CAR VOTRE PÈRE CÉLESTE EST AMOUR.

CAR VOTRE MÈRE, LA TERRE, EST AMOUR.

CAR LE FILS DE L'HOMME EST AMOUR.

C'est par l'amour que le Père céleste, la Mère, la Terre, et le Fils de l'Homme sont un. Car l'esprit du Fils de l'Homme procède de l'Esprit du Père céleste et son corps de sa Mère, la Terre. En conséquence, soyez parfaits tel l'esprit de votre Père céleste et tel le corps de votre Mère la Terre. Aimez donc votre Père céleste comme II aime votre esprit. Et, pareillement, aimez votre Mère, la Terre, comme Elle aime votre corps. Aimez de même vos vrais frères comme votre Père céleste et votre Mère, la Terre, les aiment. Et alors, votre Père céleste vous donnera son Esprit-Saint et votre Mère, la Terre, son Corps Saint. C'est alors que les Fils des Hommes, comme de vrais frères, auront de l'amour les uns pour les autres, amour tel qu'ils l'ont reçu de leur Père céleste et de leur Mère, la Terre ; c'est alors qu'ils deviendront les uns pour les autres de vrais consolateurs. Alors seulement disparaîtront de la terre tous les maux et toutes les tristesses, et alors, sur terre, régneront l'amour et la joie. La terre alors sera devenue semblable aux cieux et le règne de Dieu arrivera. Et le Fils de l'Homme viendra aussi dans toute sa gloire pour prendre possession de son héritage : le royaume de Dieu. Et alors, les Fils des Hommes partageront leur héritage divin, le royaume de Dieu. Car les Fils des Hommes vivent dans le Père céleste et dans la Mère, la Terre, et le Père céleste et la Mère, la Terre, vivent en eux. Et alors, avec le royaume de Dieu, viendra la fin des temps. Car l'amour du Père céleste donne à tous la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Car l'amour est éternel. L'amour est plus fort que la mort.

»Alors que je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis comme l'airain qui résonne ou comme la cymbale qui retentit. Alors que je prédirais l'avenir et bien que je connaîtrais tous les secrets et toute la sagesse et quand j'aurais une foi forte comme la tempête qui soulève les montagnes de leurs bases, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et même, si je distribuais tous mes biens aux pauvres, pour les nourrir, et encore si je leur donnais tout le feu que j'ai reçu de mon Père, si je n'ai pas l'amour, je n'en retire ni profit ni sagesse. L'amour est patient, l'amour est doux, l'amour n'est pas envieux, il ne fait pas le mal, ne connaît pas l'envie ni la dureté, jamais égoïste, il est lent à la colère, il n'imagine pas le mal, ne se réjouit pas dans l'injustice, mais trouve sa joie dans la justice ; l'amour explique tout, l'amour croit tout, l'amour espère tout, l'amour supporte tout, jamais il ne se lasse ; par contre, pour ce qui est des langues elles cesseront et pour ce qui est de la connaissance elle disparaîtra. Pour le moment, nous avons des parcelles d'erreur et de vérité, mais une fois arrivée la plénitude de la perfection, ce qui n'est que partiel sera effacé. Lorsque l'homme était enfant, il parlait comme un enfant, comprenait comme un enfant, mais une fois parvenu à l'âge d'homme, il abandonne toutes ces vues enfantines. Or, maintenant nous voyons à travers un verre sombre et par le moyen de maximes obscures. Actuellement, nos connaissances sont fragmentaires, mais lorsque nous serons parvenus devant la face de Dieu, nous ne connaîtrons plus partiellement, mais en totalité, étant enseignés par Lui. Et maintenant, ces trois choses demeurent : la, foi, l'espérance et l'amour, cependant la plus grande des trois est l'amour.



L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(04)

Et, pour l'heure, grâce à l'assistance du Saint- Esprit de notre Père céleste, je vous parle le langage de vie du Dieu vivant. Il n'y en a point encore parmi vous qui puissent comprendre tout ce que je vous dis. Ceux qui vous expliquent les Ecritures vous parlent en langage mort des hommes, au travers de leur corps malade et mortel. C'est pourquoi tous les hommes peuvent les comprendre, car tous les hommes sont malades et tous sont dans la mort. Aucun ne perçoit la lumière de vie. Des aveugles conduisent des aveugles sur les noirs sentiers du péché, de la maladie et de la mort, aussi, en fin de compte, tous, ils tombent dans la fosse de la mort.

Je suis envoyé par le Père afin de faire briller devant vous la lumière de vie. La lumière s'éclaire elle-même et dissipe les ténèbres, tandis que les ténèbres se connaissent seules et ignorent la lumière. J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas encore les comprendre. Car vos yeux sont affaiblis par les ténèbres et la pleine lumière du Père céleste vous rendrait aveugles. C'est pourquoi vous ne pouvez pas encore comprendre tout ce que je vous dis concernant le Père céleste qui m'a envoyé vers vous. En conséquence, suivez premièrement les lois de votre Mère, la Terre, lois dont je vous ai déjà entretenus. Et lorsque ses anges auront purifié et renouvelé vos corps et lorsqu'ils auront fortifié vos yeux, alors vous serez capables de supporter la lumière de notre Père céleste. Lorsqu'il vous sera possible de fixer sans broncher l'éclat du soleil de midi, vous pourrez regarder la lumière aveuglante de votre Père céleste, lumière qui brille mille fois plus que l'éclat d'un millier de soleils. Or, comment pourriez-vous contempler la lumière aveuglante de votre Père céleste, alors que vous ne pouvez pas même supporter l'éclat du soleil flamboyant ? Croyez-moi, le soleil est comparable à la flamme d'une bougie à côté du soleil de vérité de votre Père céleste. C'est la raison pour laquelle, ayez seulement la foi, l'espérance et l'amour. Je vous le dis, en vérité, vous ne manquerez pas de recevoir votre récompense. Si vous croyez à mes Paroles, vous croyez aussi à Celui qui m'a envoyé, à Lui qui est le Seigneur de tous et en qui toutes choses sont possibles. Car tout ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, et avec Dieu.

Si vous croyez aux anges de la Mère, la Terre, et si vous respectez leurs lois, votre foi vous soutiendra et vous ne verrez jamais la maladie. Ayez en outre la foi en l'amour de votre Père céleste, car celui qui met sa confiance en Lui, ne sera jamais déçu et ne verra pas même la mort.

Aimez-vous les uns les autres, car Dieu est amour et c'est ainsi que Ses anges connaîtront que vous marchez dans Ses sentiers. Et alors, tous Ses anges viendront à vous et vous serviront. Et Satan, avec tous ses péchés, toutes ses maladies et toutes ses impuretés quittera votre corps. Allez, renoncez à vos péchés, faites repentance vous-mêmes, baptisez-vous vous-mêmes afin que vous puissiez renaître et ne plus jamais pécher. »

Alors Jésus se leva. Cependant tous les autres restaient assis, car chacun était pénétré par le pouvoir de sa parole. Les nuages s'étant séparés, la pleine lune apparut en ce moment et Jésus fut baigné dans cette lumière. Et, de sa chevelure, des étincelles jaillissaient en l'air, et II se tenait au milieu d'eux dans la lumière lunaire, semblant planer au-dessus du sol. Or, personne ne bougeait ni même ne proférait un son. Et personne ne se rendait compte de la durée du temps qui s'écoulait, car le temps demeurait immobile.

Alors Jésus, étendant ses mains sur eux, leur dit:

«La Paix soit avec vous ! »

Et c'est ainsi qu'il les quitta aussi doucement que la brise légère balance les feuilles des arbres.

Et pour un long temps, tous les assistants restèrent tranquillement assis, puis, dans le silence, les uns après les autres, ils reprirent conscience comme des hommes se réveillant d'un long rêve. Mais personne ne voulait s'en aller, comme si les paroles de Celui qui les avait quittés résonnaient encore à leurs oreilles. Et ils restaient assis comme écoutant une merveilleuse musique.

A la fin, cependant, l'un deux dit avec une certaine crainte : « Comme il est bon d'être ici. » Un autre ajouta: «Si seulement cette nuit pouvait durer éternellement. » Et d'autres encore : « Si seulement II voulait toujours demeurer avec nous. »

C'est bien le messager de la vérité envoyé par Dieu, car il a semé l'espérance en nos cœurs. » Et personne ne désirait retourner à la maison, ils disaient : « Je ne rentre pas chez moi où tout est sombre et sans joie. Pourquoi faudrait-il revenir à la maison où personne ne nous aime ? »

Et c'est ainsi qu'ils parlaient entre eux, car, tous, ils étaient plus ou moins pauvres, boiteux, aveugles, estropiés, mendiants, sans foyer, méprisés à cause de leur misère ; celle-ci suscitait un mouvement de pitié, leur permettant de trouver refuge pour quelques jours dans certaines maisons. Il y avait même certains d'entre eux qui possédaient ces deux choses : maison et famille et cependant ils disaient : « Nous aussi, nous voulons demeurer avec vous. » Car chacun sentait que les paroles de Celui qui s'en était allé unissaient la petite compagnie par des liens invisibles. Et tous sentaient qu'ils venaient de vivre une nouvelle naissance. Et bien que la lune fût voilée par les nuages, ils voyaient devant eux un monde lumineux. Et dans les cœurs de tous ces hommes s'épanouissaient de merveilleuses fleurs, d'une beauté sublime : les fleurs de la joie.

Et lorsque les lumineux rayons du soleil apparurent à l'Orient, tous ils perçurent que c'était le soleil annonçant la venue du royaume de Dieu. Et, le visage rayonnant de joie, ils s'en allèrent à la rencontre des anges de Dieu.

L'Évangile de la paix de Jésus-Christ



(05)

Et beaucoup d'impurs et de malades suivirent les conseils de Jésus et se rendirent sur le bord de la rivière aux flots mouvants. Ils se déchaussèrent et se dévêtirent ; ils jeûnèrent, abandonnant leurs corps aux anges de l'air, de l'eau et des rayons du soleil. Alors les anges de la Mère, là Terre, les embrassèrent, prenant possession de leurs corps tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et chacun d'eux vit ses maux, tous ses péchés et toutes ses impuretés le quitter en toute hâte. Et l'haleine de quelques-uns devint aussi nauséabonde que les matières qui s'échappent des intestins; d'autres eurent un flux de salive abondant et ils vomirent de leur intérieur des détritus nauséeux et impurs. Toutes ces impuretés s'écoulaient de leur bouche, chez quelques-uns l'écoulement avait lieu par le nez, chez d'autres par les yeux et les oreilles. Et beaucoup répandaient une sueur infecte et abominable qui filtrait par tous les pores de leur peau. Et sur plus d'un membre se formèrent d'énormes abcès cuisants, donnant passage à un pus malodorant ; et, du corps de certains malades, s'écoulait une urine abondante tandis que, chez beaucoup d'autres, l'urine était épaissie, aussi dense que du miel d'abeilles, chez d'autres encore, elle était presque rouge ou noire ou de la consistance assez semblable à la boue des rivières. Et la plupart expulsaient de leurs intestins des vents putrides, semblables aux souffles des démons. Et la puanteur qu'ils dégageaient devint telle qu'aucun d'eux ne pouvait la supporter.

Et lorsqu'ils se baptisèrent eux-mêmes, l'ange de l'eau entra dans leur corps; il s'en écoula alors toutes les abominations et toutes les impuretés de leurs péchés passés; et, de même une cascade qui descend de la montagne, ainsi de leurs corps s'écoulaient, dures ou molles, d'abondantes abominations. Or le sol où ces flux s'étaient répandus fut souillé, et si grande fut la puanteur que personne ne put rester en cet endroit. Et les démons quittèrent leurs entrailles sous la forme d'innombrables vers qui grouillaient dans le limon pollué par toutes ces excrétions intérieures. Et ils se tordaient de rage impuissante, furieux d'avoir été ainsi expulsés des entrailles des Fils des Hommes par l'ange de l'eau. Et alors, sur ces vers, s'appliqua le pouvoir de l'ange du soleil ; ils périrent là en des contorsions désespérées, à terre, écrasés sous les pieds de l'ange du soleil. Et tous les assistants tremblaient de terreur lorsqu'ils virent toutes ces abominations de Satan dont les anges les avaient délivrés. Alors, ils rendirent grâce à Dieu qui leur avait envoyé ses anges pour leur salut.

Et il y en avait quelques-uns qui étaient tourmentés par des maux terribles dont ils ne pouvaient se débarrasser; et ne sachant que faire, ils décidèrent d'envoyer un messager vers Jésus, car ils désiraient ardemment l'avoir au milieu d'eux.

Et lorsque deux d'entre eux s'en furent allés pour le quérir, ils virent Jésus qui s'approchait sur la berge de la rivière. Et alors, leurs cœurs furent remplis d'espérance et de joie lorsqu'ils entendirent Sa salutation;

« La Paix soit avec vous ! »

Et nombreuses étaient les questions qu'ils désiraient Lui poser, mais à leur grand étonnement, ils ne purent commencer la discussion, car aucune idée ne venait à leur esprit. Alors Jésus leur dit : « Je suis venu parce que vous aviez besoin de moi. » Et l'un d'eux s'écria : « Maître, nous avons un urgent besoin que Tu viennes pour nous libérer de nos maux. »

Alors Jésus leur parla en paraboles : «Vous êtes semblables au fils prodigue qui, pendant de nombreuses années, s'adonna aux festins et à la boisson et qui, avec des amis, passa toutes ses journées dans la débauche et le libertinage. Et, chaque semaine, sans que son père en eût connaissance, il contractait de nouvelles dettes, gaspillant le tout en quelques jours. Les usuriers cependant lui avançaient toujours de nouvelles sommes, parce que son père possédait de grandes richesses et payait chaque fois les dettes de son fils. Et c'est en vain que le père par de doux reproches, avait essayé de reprendre son fils ; celui-ci ne tint jamais compte des remontrances de son père qui le supplia en vain de bien vouloir renoncer à ses débauches toujours nouvelles et d'aller dans les champs pour surveiller le travail des serviteurs. Chaque fois le fils promettait tout ce qu'on lui demandait dans 1'espoir que ses anciennes dettes fussent soldée; mais le jour suivant, il recommençait de plus belle. Et, pendant plus de sept années, le fils continua sa vie déréglée. A la fin,cependant,le père perdit patience et refusa de payer aux usuriers les dettes de son fils. « Si je continue à payer chaque fois, se dit-il, il n'y aura point de fin aux péchés de mon fils. » Alors les usuriers furent grandement déçus, ils se saisirent du fils pour en faire leur esclave, afin que, par son travail journalier,il puisse leur rembourser tout l'argent qu'ils lui avaient avancé. Dès lors, festins, beuveries et excès eurent une fin.

Depuis le matin jusqu'au soir, à la sueur de son front, le fils devait arroser les champs et, à la suite de ce travail, dont il n'avait nullement l'habitude, tous ses membres lui faisaient mal. Et il dut vivre de pain sec, n'ayant pour l'amollir que ses larmes. Et après avoir terriblement souffert de la chaleur et de la fatigue durant trois jours, il dit à son maître : « Je ne puis plus travailler, car tous mes membres sont douloureux. Combien de temps comptez-vous me tourmenter ? — Jusqu'au jour où, par le travail de vos mains, vous m'aurez remboursé toutes vos dettes, et lorsque sept ans se seront écoulés, vous serez libre. » Et le fils, désespéré, répondit en pleurant : «Mais je ne pourrai jamais supporter cette vie plus de sept jours. Ayez pitié de moi, car tous mes membres me brûlent et me font mal ! » Et le méchant usurier l'apostropha : « Avance à l'ouvrage ; si pendant sept armées tu as pu dissiper tes jours et tes nuits en débauches, maintenant tu dois travailler durant sept ans. Je ne te pardonnerai rien tant que tu ne m'auras pas remboursé toutes tes dettes jusqu'à la dernière drachme. » Et le fils, avec ses membres brisés par la douleur, s'en retourna désespéré aux champs pour continuer son travail. Lorsque vint le septième jour, jour du sabbat, durant lequel personne ne travaille dans les champs, à peine pouvait-il se tenir sur ses pieds, telles étaient ses douleurs et sa faiblesse.

Alors le fils rassembla ce qui lui restait de force et se rendit en chancelant à la demeure de son père. Et, se jetant aux pieds de son père, il lui dit : « Père, pour cette fois, crois-moi et pardonne toutes mes offenses contre toi. Je te fais serment que jamais plus je ne vivrai dans la débauche et que je serai un fils obéissant en toutes choses. Délivre-moi des griffes de mon oppresseur. Père regarde et vois mes membres douloureux et n'endurcis point ton cœur. » Alors les larmes vinrent aux yeux du père, et il prit son fils dans ses bras et dit : « Soyons dans l'allégresse, car aujourd'hui une grande joie nous est donnée, mon fils bien-aimé, que j'avais perdu, est enfin retrouvé. » Et il le vêtit des plus beaux vêtements et, tout le long du jour, ils furent dans la joie. Et dès le matin du jour suivant, le père donna à son fils un sac d'argent pour qu'il puisse s'acquitter de toutes ses dettes contractées envers ses créanciers. Et lorsque le fils revint à la maison, le père lui dit : « Mon fils, vois combien il est facile par une vie de débauche de contracter des dettes pour sept années, mais leur payement est difficile et ne se solde que par sept ans de dur labeur. - Père, il est déjà très dur de devoir les solder par un travail de sept jours seulement. » Alors son père lui fit cet avertissement, disant : « C'est pour cette fois uniquement qu'il t'a été permis de payer tes dettes en sept jours en lieu et place de sept années, le reste t'a été remis. Mais prends bien garde à l'avenir de ne pas contracter de nouvelles dettes. Car je te le dis en vérité, ton père ne te pardonnera pas encore une fois tes dettes parce que tu es son fils. En effet, pour toute dette nouvelle, tu aurais à travailler durement pendant sept années pour t'en acquitter ainsi qu'il est commandé dans nos lois. »

Mon père, à partir de ce jour, je serai ton fils obéissant et aimant et je ne contracterai plus aucune dette, car j'ai appris combien il est dur de les payer. »

Alors il se rendit dans le champ de son père et surveilla chaque jour le travail des laboureurs de son père. Et, jamais, il ne fit travailler durement les ouvriers, car il se rappelait le temps de son propre dur labeur. Et les années passèrent, et, grâce au travail de ses mains, la fortune de son père s'accroissait chaque jour, car la bénédiction de son père était sur son travail. Or, petit à petit, le fils rendit à son père dix fois plus que ce qu'il avait gaspillé durant ses sept années de débauche. Et lorsque le père eut constaté que son fils traitait humainement les ouvriers et prenait soin de tous ses biens, il lui dit : « Mon fils, je vois que mes biens sont en de bonnes mains. Je te donne tous mes troupeaux, ma maison, mes terres et mes trésors. Que toutes ces choses constituent ton héritage; continue à le faire fructifier afin que je puisse me réjouir en toi. » Et lorsque le fils eut pris possession de l'héritage de son père, il remit leurs dettes à tous les débiteurs qui ne pouvaient s'en acquitter, car il n'avait pas oublié qu'à lui aussi sa dette avait été remise alors qu'il ne pouvait la payer. Et Dieu le bénit, lui octroyant une longue vie, avec beaucoup d'enfants et d'abondantes richesses parce qu'il était bon envers tous ses serviteurs et à l'égard de ses troupeaux. »

Alors Jésus se tournant vers le peuple de malades leur dit : «Je vous ai parlé en paraboles afin que vous puissiez mieux comprendre la parole de Dieu. Les sept ans de festins, de beuveries et de débauches représentent les péchés du passé. Satan est le méchant créancier. Les dettes sont les maladies. Le dur travail symbolise les douleurs. Le fils prodigue, c'est vous-mêmes. Le payement des dettes se fait en chassant hors de vous les démons et les maladies pour guérir votre corps. Le sac d'argent reçu du père, c'est le pouvoir libérateur des anges. Le père est Dieu. Les possessions du père sont constituées par la terre et les cieux. Les serviteurs du père sont les anges. Le champ du père, c'est le monde qui sera changé en royaume des cieux si les Fils de l'Homme s'accordent pour travailler en union avec les anges du Père céleste. Car, je vous le dis, en vérité, il est préférable que le fils obéisse à son père et surveille les serviteurs de son père dans leur champ plutôt que de s'exposer à devenir le débiteur du mauvais créancier et de devoir travailler à la sueur de son front, comme un esclave, pour rembourser toutes ses dettes.

II est bien préférable également que les Fils de l'Homme obéissent aux lois de leur Père céleste et travaillent en accord avec les anges dans son royaume plutôt que de devenir les débiteurs de Satan, le seigneur de la mort, le maître de tous les péchés et de toutes les maladies; cela vaut mieux que de devoir solder tous ses péchés par des maux et au prix de sa sueur. Je vous le dis, en vérité, grands et nombreux sont vos péchés. Pendant de longues années vous avez cédé aux séductions de Satan. Vous avez été gourmands, buveurs, débauchés et vos dettes passées se sont accumulées. Et maintenant vous devez les rembourser, mais le payement est dur et difficile. En conséquence, ne soyez pas déjà impatients, au bout du troisième jour comme le fils prodigue, mais attendez patiemment que vienne le septième jour qui est sanctifié et présentez-vous alors, avec un cœur humble et soumis, devant la face de votre Père céleste afin qu'il veuille bien vous pardonner vos péchés et vous remettre toutes vos dettes passées. Je vous le dis, en vérité, votre Père céleste vous aime d'un amour infini, car Lui aussi vous permet de payer en sept jours vos dettes de sept ans. Ceux qui doivent payer des péchés et des dettes contractées au cours de sept années et qui les remboursent honnêtement, persévérant jusqu'au septième jour, à ceux-là, votre Père céleste remettra les dettes de sept ans. »

Et si nous péchons durant sept fois sept ans ? » questionna un malade qui souffrait d'horribles maux. « Même dans ce cas, le Père céleste vous pardonnera toutes vos dettes en sept fois sept jours.

Heureux sont ceux qui persévèrent jusqu'au bout, car les démons de Satan écrivent toutes vos mauvaises actions dans un livre, le livre de votre corps et de votre esprit. Je vous le dis, en vérité, il n'y a pas une action coupable qui ne soit écrite, et cela même depuis le commencement du monde, et visible aux yeux de notre Père céleste. Or, s'il vous est loisible d'échapper aux lois faites par les rois, pas un des Fils de l'Homme ne peut éluder la loi de Dieu. Et lorsque vous comparaîtrez devant la face de Dieu, les démons de Satan se porteront témoins contre vous à cause de vos actes, et Dieu verra vos péchés inscrits dans le livre de votre corps et de votre esprit; II en sera grandement attristé en son cœur. Mais si vous vous repentez de vos péchés et si, par le jeûne et par la prière, vous faites appel aux anges de Dieu, alors, chaque jour que vous passerez dans le jeûne et la prière, vous sera aussitôt compté par les anges de Dieu qui effaceront du livre de votre corps et de votre esprit une année de vos mauvaises actions.

Et lorsque la dernière page sera ainsi effacée et blanchie de tous vos péchés, alors vous pourrez vous présenter devant la face de Dieu, et Dieu se réjouira en son cœur et vous pardonnera tous vos péchés. Il vous délivrera des griffes de Satan ainsi que de ses maladies. Il vous recevra dans sa demeure et ordonnera à tous ses serviteurs et à tous ses anges de se mettre à votre service. Il vous accordera une longue vie et vous ne ressentirez plus jamais les atteintes de la maladie. Et si, à partir de cet instant, au lieu de commettre des péchés, vous passez vos jours à faire les œuvres de Dieu, alors ce seront les anges de Dieu qui inscriront toutes vos bonnes actions dans le livre de votre corps et de votre esprit. Je vous le dis, en vérité, aucune bonne action ne demeure sans être écrite aux yeux de Dieu et cela dès le commencement du monde. Car, de vos rois et de vos gouverneurs, vous pouvez attendre en vain votre récompense, tandis que Dieu reconnaît toujours vos bonnes actions.

Et lorsque vous paraîtrez devant la face de Dieu, ses anges se porteront témoins pour vous de vos bonnes actions. Et Dieu, voyant vos bonnes actions inscrites dans votre corps et dans votre esprit, se réjouira en son cœur. Il bénira votre corps et votre esprit et toutes vos actions, vous donnant pour héritage son royaume terrestre et céleste afin qu'en Lui vous puissiez avoir la vie éternelle. Heureux celui qui peut entrer dans le royaume de Dieu, car il ne verra plus la mort. »

Alors, après ces paroles, il se fit un grand silence. Et ceux qui étaient découragés puisèrent dans ce discours une force nouvelle; ils continuèrent à jeûner et à prier. Et le malade qui Lui avait parlé en premier lui dit : « Je veux persévérer jusqu'au septième jour. » Puis le deuxième Lui dit également: « Moi aussi, je veux persévérer jusqu'à sept fois sept jours. »

Jésus leur répondit; « Heureux ceux qui persévéreront jusqu'au bout, car ils hériteront de la terre ! »


L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(06)

Et parmi eux, il y avait plus d'un malade torturé par de terribles maux, et tous, ils se traînaient avec peine jusqu'aux pieds de Jésus, car ils ne pouvaient se tenir sur leurs jambes. Ils lui dirent: « Maître, nous sommes terriblement tourmentés par le mal, dis-nous ce que nous devons faire. »

Et Jésus, voyant leurs pieds difformes dont les os étaient tordus et noueux, leur dit: « Ce ne sont pas les anges de l'air, de l'eau ou du soleil qui peuvent adoucir vos peines, bien que vous vous soyez baptisés vous-mêmes, que vous ayez jeûné et prié et que vous ayez suivi leurs conseils en toutes choses. »

Je vous le dis, en vérité, vos os seront guéris. Ne perdez pas courage, mais pour obtenir la guérison cherchez à vous rapprocher du guérisseur des os, l'ange de la Terre, car vos os doivent retourner là où ils ont pris leur substance. »

Et II leur indiqua de la main un endroit de la berge où l'écoulement de l'eau et la chaleur solaire avaient transformé la terre en boue argileuse. «Enfoncez vos pieds dans la vase en sorte que l'embrassement de l'ange de la terre puisse chasser de vos os toutes les impuretés et toutes les maladies. Et vous verrez, par l'embrassement de l'ange de la terre, Satan s'enfuir avec toutes vos douleurs. Et les nodosités de vos os disparaîtront et ceux-ci seront consolidés, et tous vos maux disparaîtront. »

Et les malades suivirent ces conseils, car ils savaient qu'ils seraient guéris.

Or, il y avait là encore d'autres malades, souffrant de terribles douleurs bien qu'ils eussent persisté dans leur jeûne. Et, consumés par une fièvre intense, ils étaient à bout de force. Aussi, lorsqu'ils cherchaient à se lever de leurs litières pour venir vers Jésus, la tête commençait à leur tourner comme s'ils avaient été secoués par un vent impétueux et chaque fois qu'ils tentaient de se mettre debout, ils retombaient sur le sol.

Alors Jésus alla vers eux et leur dit: « Vous souffrez, car Satan et ses maladies tourmentent vos corps, mais ne craignez rien, car leur pouvoir sur vous sera bientôt fini. En effet, Satan ressemble à un homme envieux et coléreux qui entre dans la maison de son voisin, alors que celui-ci est absent, pour emporter ses biens dans sa propre maison. Mais quelqu'un avertit l'intéressé que son ennemi est en train de dévaliser sa maison, aussi regagne-t-il en, hâte sa demeure. Et lorsque le méchant voisin qui avait déjà ramassé et mis à part tout ce qui lui plaisait, vit, de loin, le maître de la maison revenir à pas pressés, il s'empressa, dans sa rage de ne pouvoir tout emporter, de briser et de gâter tout ce qui était là, espérant tout détruire. Du moment que ces objets ne pouvaient être siens, il voulait qu'ils fussent également perdus pour l'autre. Cependant le maître de la maison étant entré sur ces entrefaites, et cela avant que le méchant voisin eût mis son projet à exécution, se saisit de lui et le chassa hors de sa demeure.

Je vous le dis, en vérité, c'est ainsi que fait Satan lorsqu'il prend possession de vos corps qui sont la demeure de Dieu. Et Satan s'empare de tout ce qu'il désire accaparer: votre souffle, votre sang, vos os, votre chair, vos entrailles, vos yeux et vos oreilles. Cependant, par votre jeûne et par vos prières, vous avez rappelé le Seigneur de votre corps et ses anges. Et comme Satan voit que le vrai maître de votre corps revient, il sait que cela signifie la fin de son pouvoir. C'est la raison pour laquelle il est en fureur et exerce encore une fois sa puissance maléfique dans le but de détruire vos corps avant l'arrivée du maître. Voilà pourquoi Satan vous tourmente si affreusement, il sent que sa fin est venue. Aussi, que vos cœurs ne se troublent point, car bientôt les anges de Dieu vont apparaître afin d'occuper à nouveau leurs demeures et de les consacrer à nouveau comme temples de Dieu. Et ils se saisiront de Satan pour le chasser de votre corps, lui et toutes ses maladies ou impuretés. Et vous serez heureux, car vous recevrez la récompense de votre fermeté, aussi ne verrez-vous plus jamais la maladie. »

Or, parmi les malades, il y en avait un que Satan tourmentait beaucoup plus que les autres. Son corps était aussi desséché qu'un squelette et sa peau aussi jaune qu'une feuille d'automne. Sa faiblesse était déjà telle qu'il ne pouvait pas, même en s'aidant de ses mains, ramper vers Jésus ; il se contenta de crier à Lui, de loin: «Maître, prends pitié de moi, car, depuis que le monde est monde, personne n'a souffert tous les maux que j'endure. Je sais que Tu es vraiment un envoyé de Dieu et je suis persuadé que si Tu le veux, Tu peux chasser Satan de mon corps à l'instant. En fait, les anges de Dieu ne doivent-ils pas obéissance au messager de Dieu ? Viens, Maître, et chasse maintenant hors de moi Satan, car il se démène avec fureur en moi et terribles sont ses tortures. »

Et Jésus lui répondit: « Satan te tourmente si terriblement parce que tu as déjà jeûné plusieurs jours et que tu ne lui payes pas son tribut. Tu ne dois plus le nourrir de toutes les abominations avec lesquelles, jusqu'à maintenant, tu as sali le temple de ton esprit. Tu tourmentes Satan qui souffre de ta faim et en retour, dans sa rage, il te tourmente également. Ne crains rien, car je te le dis, Satan sera détruit avant que ton corps soit détruit, car dès le moment où tu as commencé à jeûner et prier, les anges de Dieu protègent ton corps ; à partir de cet instant le pouvoir de Satan est impuissant à te détruire. Et la rage de Satan est sans effet sur les anges de Dieu. »

Alors ils vinrent tous vers Jésus et avec de hauts cris, ils le suppliaient, disant: « Maître, prends compassion de lui, car il souffre bien plus que nous tous, et si Tu ne chasses pas d'un coup Satan hors de lui, nous craignons qu'il ne vive pas jusqu'à demain. »

Et Jésus leur répondit; « Grande est votre foi. Qu'il en soit fait selon votre foi et vous allez voir bientôt face à face l'expression horrible de Satan et le pouvoir du Fils de l'Homme. Car je veux chasser hors de toi, le puissant Satan par le pouvoir de l'innocent agneau de Dieu, la plus faible créature du Seigneur. Car le pouvoir du Saint-Esprit de Dieu rend le plus faible infiniment plus puissant que le plus fort. »

Et Jésus se mit à traire une brebis qui paissait dans la prairie. Et II versa le lait sur le sable rendu chaud par les rayons du soleil, disant : « Voilà le pouvoir de l'ange de l'eau qui est entré dans ce lait. Et maintenant le pouvoir de l'ange du soleil y entrera aussi. »

Or le lait se mit à bouillir grâce à la chaleur du soleil.

« Et à présent les anges de l'eau et du soleil vont s'unir à l'ange de l'air. »

Et voici que la vapeur du lait bouillant commença de s'élever lentement dans l'air.

«Viens et aspire par ta bouche la force des anges de l'eau, du soleil et de l'air afin qu'elle puisse pénétrer en ton corps et chasser Satan loin de toi. »

Et le malade que Satan tourmentait se mit à aspirer profondément la vapeur blanchâtre pour la faire pénétrer en lui.

« Sur-le-champ Satan va quitter ton corps, car durant ces trois jours il a été réduit par la faim et il n'a trouvé en toi aucune nourriture. Il va sortir de toi afin d'apaiser sa faim avec ce lait bouillant et fumant, car il trouve très agréable cette nourriture. Il va sentir son odeur et ne sera pas capable de résister à la faim qui le tourmente voici trois jours déjà. Alors le Fils de l'Homme détruira son corps afin qu'il ne puisse plus tourmenter encore une fois quelqu'un d'autre. »

Et le corps du malade fut saisi par la fièvre et il se sentit porté à vomir, mais il n'y parvenait pas. Et il faisait des efforts désespérés pour reprendre son souffle, car sa respiration était bloquée. Et il tomba sur le sein de Jésus.

«Maintenant Satan doit quitter ce corps. Regardez-le. » Et Jésus montrait du doigt la bouche ouverte du malade.

Alors tous virent avec surprise et avec terreur que Satan sortait de la bouche du malade sous l'aspect d'un abominable ver qui se dirigeait tout droit vers le lait bouillant. Alors Jésus prit dans ses mains deux pierres tranchantes pour en écraser la tête de Satan, puis il tira hors de la bouche du malade le corps entier du monstre qui était presque aussi long qu'un homme. Dès que ce ver abominable fut extrait du gosier du malade, celui-ci recouvra à l'instant la faculté de respirer et aussitôt cessèrent ses douleurs. Et, avec effroi, les autres regardaient cet affreux corps de Satan.

« Vois quelle bête abominable tu portais et nourrissais en ton sein depuis de longues années. Je l'ai extraite de toi et mise à mort afin qu'elle ne puisse plus jamais te tourmenter. Adresse des louanges à Dieu qui a permis que ses anges te délivrent et, à l'avenir, ne pèche plus de façon que Satan ne prenne pas encore une fois possession de ton corps. C'est pourquoi, dès aujourd'hui, il te faut le conserver comme un temple dédié à ton Dieu. »

Et tous furent frappés d'étonnement à l'ouïe de ces paroles et à la vue de son pouvoir. Et ils dirent : « En vérité, Maître, Tu es un messager de Dieu et Tu connais tous les secrets. »

«Et vous, répondit Jésus, soyez de vrais Fils de Dieu, de façon que vous aussi, vous participiez à sa puissance et que vous soyez initiés à la connaissance de tous ses secrets. Car la sagesse et la puissance ne peuvent découler que de l'amour de Dieu. Aimez donc, de tout votre cœur et de tout votre esprit, votre Père céleste et votre Mère, la Terre. Et servez-les, si vous voulez, qu'à leur tour, leurs anges se mettent à votre service. Faites en sorte que toutes vos actions soient sanctifiées par Dieu. Et ne nourrissez pas Satan, car son salaire de péché, c'est la mort. Tandis qu'en Dieu se trouve la récompense du bien : Son amour qui est connaissance et puissance de la vie éternelle. »

Alors tous s'agenouillèrent pour remercier Dieu du don de son amour.

Et Jésus s'en alla disant: «Je reviendrai vers tous ceux qui persistent dans la prière et le jeûne jusqu'au septième jour. — La Paix soit avec vous.»

Et le malade que Jésus avait délivré de Satan se leva, car la force de la vie avait de nouveau pénétré en lui. Il respirait profondément et ses yeux étaient devenus clairs, car toute douleur l'avait abandonné. Alors il s'agenouilla à l'endroit où Jésus s'était tenu et il embrassa en pleurant l'empreinte de ses pas.

L'Évangile de la paix de Jésus-Christ

(07)

Et, au bord de la rivière, il y eut plus d'un malade qui se mit à jeûner et à prier avec les anges de Dieu pendant sept jours et pendant sept nuits. Et, pour avoir suivi les conseils de Jésus, grande fut leur récompense. Car, au bout du septième jour, toutes leurs douleurs les avaient quittés. Or, comme le soleil se levait à l'horizon, éclairant la terre, ils virent Jésus qui venait à eux depuis la montagne, et la tête de Jésus était auréolée par l'éclat du soleil levant.

« La Paix soit avec vous ! »

Et ils gardèrent le plus profond silence, s'agenouillant devant Lui, et ils touchèrent le bord de son manteau pour y prendre leur guérison.

«Ce n'est pas moi qu'il faut remercier, mais votre Mère, la Terre, qui vous a envoyé ses anges guérisseurs. Allez et ne péchez plus afin que vous ne redeveniez plus la proie de la maladie. Et faites en sorte que les anges guérisseurs restent vos gardiens. »

Alors ils Lui répondirent: « Où pourrions-nous aller, Maître, car en Toi sont les paroles de vie éternelle? Dis-nous quels sont les péchés que nous devons éviter pour ne plus jamais voir la maladie? »

Jésus répandit: «Qu'il en soit fait selon votre foi ! » Et il s'assit au milieu d'eux, disant :

« II a été enseigné à vos ancêtres: « Honore le Père céleste et la Mère, la Terre, et suis leurs commandements afin que tes jours soient prolongés sur la terre. »

»Et aussitôt après ce commandement, il en fut donné un second: « Tu ne tueras point », car la vie a été donnée à tous par Dieu, et, ce que Dieu a donné, il n'appartient pas à l'homme de le reprendre. Car je vous le dis, en vérité, c'est d'une mère unique que procède tout ce qui vit sur terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son frère. Or, de cet homme criminel, la Mère, la Terre, s'en détournera et elle le privera de son sein vivifiant. Et ses anges l'éviteront, alors Satan prendra demeure en son corps. Et la chair des animaux abattus deviendra pour son corps son propre tombeau. Car je vous le dis, en vérité, celui qui tue, se tue lui-même et celui qui mange la chair des animaux abattus, mange le corps de mort.

Et dans son sang, chaque goutte de leur sang tourne en poison; dans son haleine, on aperçoit leur haleine fétide; dans sa chair, leur chair se tourne en abcès purulents; dans ses os, leurs os se calcifient; dans ses intestins, leurs intestins se putréfient; dans ses yeux, leurs yeux s'écaillent et dans ses oreilles, leurs oreilles tournent en sécrétions cireuses. Et leur mort deviendra sa mort.

Or c'est seulement au service de notre Père céleste que nos dettes de sept années sont pardonnées en sept jours.

Quant à Satan, il ne vous remet rien et vous devez le payer pour tout : Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, vie pour vie, mort pour mort. Car la rançon du péché, c'est la mort.

Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir les esclaves de Satan. Car voilà le chemin de la souffrance qui conduit à la mort. Par contre, il faut faire la volonté de Dieu afin que Ses anges puissent vous servir sur le sentier de la vie. Obéissez donc à cette parole de Dieu:

Voilà, je vous ai donné chaque herbe portant semence qui se trouve sur la surface de toute la terre et chaque arbre sur lequel est le fruit d'un arbre portant graine; pour vous, faites-en votre nourriture. Et à chaque animal sur terre, à chaque oiseau dans l'air et à tout ce qui rampe sur la terre, à toutes ces bêtes dans lesquelles il y a un souffle de vie, je leur donne toute herbe verte pour nourriture. De plus, le lait de chaque bête qui se meut et vit sur la terre, sera pour vous une nourriture, au même titre que je leur ai donné l'herbe verte, ainsi je vous donne le lait. Quant à la chair et au sang qui vivifie les animaux, vous ne devez pas en manger. Et certes, je vous redemanderai compte de leur sang bouillonnant, leur sang dans lequel demeure l'âme. Je vous redemanderai compte pour chaque animal tué, de même que pour les âmes de tous les hommes tués. Car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis un Dieu fort et jaloux, punissant l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et je fais miséricorde durant des milliers de générations à ceux qui m'aiment et qui suivent mes commandements. Aime le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ceci est le premier et le plus grand commandement. — Et le second lui est semblable: « Aime ton prochain comme toi-même. » II n'y a pas de plus grands commandements que ceux-là. »

Et après avoir entendu ces paroles, ils demeuraient tous silencieux, mais l'un d'eux s'écria: « Maître, que dois-je faire lorsque je vois dans la forêt une bête sauvage déchirer mon frère? Dois-je laisser périr mon frère ou bien tuer la bête sauvage? Si je la tue, transgresserai-je la loi ? »

Et Jésus répondit: «Au début des temps, il vous a été dit: « Toutes les bêtes qui se meuvent sur la terre, tous les poissons des mers et tous les oiseaux de l'air ont été soumis à votre pouvoir. » — Je vous le dis, en vérité, de toutes les créatures qui vivent sur la terre, Dieu a créé seulement l'homme à son image. C'est pourquoi les bêtes sont pour l'homme et non l'homme pour les bêtes. Vous ne transgressez donc pas la loi si vous tuez une bête sauvage pour sauver la vie de votre frère. Car je vous le dis, en vérité, l'homme est plus qu'un animal. Mais celui qui, sans raison, tue une bête lorsqu'elle ne l'attaque pas, que ce soit par plaisir de tuer, pour se procurer sa chair, sa peau ou ses défenses, celui-là commet un acte mauvais, car il se transforme lui-même en bête féroce. C'est pourquoi sa fin ressemble aussi à celle des bêtes sauvages. »

Un autre dit encore: « Moïse, le plus grand qui fut en Israël, permit à nos pères de manger de la viande des animaux purs et interdit seulement la viande des animaux impurs. Pourquoi donc nous interdis-tu l'usage de la chair de toutes les bêtes? Quelle est la voix qui vient de Dieu? Est-ce celle de Moïse ou la tienne ? »

Et Jésus répondit: « Dieu a donné à vos pères, par l'entremise de Moïse, dix commandements. «Ces commandements sont trop durs», déclarèrent vos pères et ils ne purent les garder. Lorsque Moïse vit cela, il eut compassion de son peuple et il ne voulut pas qu'il périsse. Alors il leur donna dix fois dix commandements un peu moins durs afin qu'ils puissent les suivre. Je vous le dis, en vérité, si vos ancêtres avaient été capables de suivre les dix commandements de Dieu, Moïse n'aurait pas eu besoin de donner ces dix fois dix commandements. Car celui dont les pieds sont solides comme la montagne de Sion n'a pas besoin de béquilles, mais ceux dont les membres sont trop affaiblis ont certes besoin de béquilles car ils ne peuvent marcher sans elles. Et Moïse dit au Seigneur: « Mon cœur est rempli de tristesse, car mon peuple court à sa perte. En fait, ce sont gens sans discernement, incapables de comprendre Tes commandements. Ils sont comme de petits enfants qui ne peuvent comprendre les paroles de leur père. Permets, Seigneur, que je leur donne d'autres lois afin qu'ils ne périssent pas. S'ils ne peuvent être avec Toi, Seigneur, fais en sorte qu'ils ne soient pas contre Toi ; de cette façon, ils pourront se maintenir eux-mêmes jusqu'à ce que le temps soit venu où ils seront mûrs pour Tes paroles et où Tes lois pourront leur être révélées. »

Alors Moïse brisa les deux tables de pierre sur lesquelles les dix commandements étaient gravés et il leur donna en lieu et place dix fois dix commandements. Or, de ces dix fois dix, les Scribes et les Pharisiens en ont fait cent fois dix commandements. Et ils ont chargé vos épaules de fardeaux insupportables, fardeaux qu'ils sont incapables eux-mêmes de porter. En fait, plus les commandements sont près de Dieu et moins nous avons besoin qu'ils soient nombreux, mais plus ils sont éloignés de Dieu et plus ils deviennent nombreux. Voilà pourquoi les lois des Pharisiens et des Scribes sont innombrables: les lois du Fils de l'Homme sont au nombre de sept, celles des anges sont de trois et celle de Dieu se réduit à une.

En conséquence, je vous enseigne seulement les lois que vous êtes à même de comprendre pour que vous deveniez des hommes et que vous suiviez les sept lois du Fils de l'Homme. Plus tard, les anges vous révéleront également leurs lois afin que le Saint-Esprit de Dieu puisse descendre en vous et vous conduire à Sa loi. »

Et tous étaient émerveillés de cette sagesse et ils Lui dirent: « Continue, Maître, et enseigne-nous toutes les lois que nous sommes capables de comprendre. »

Et Jésus continua: « Dieu a donné ce commandement à vos pères: «Tu ne tueras point.» Cependant leur cœur était endurci et ils huèrent. Alors Moïse désira qu'au moins ils ne tuassent pas des hommes et il leur permit de mettre à mort les animaux. Mais alors le cœur de vos pères s'endurcit encore plus et ils tuèrent indifféremment hommes et bêtes. Quant à moi, je vous dis: « Ne tuez ni hommes ni bêtes et ne détruisez pas les aliments que vous portez à votre bouche, car si vous mangez des aliments vivants, ceux-là vous vivifieront : mais si vous tuez pour obtenir votre nourriture, la chair morte vous tuera à son tour. Car la vie procède seulement de la vie, et de la mort ne sort toujours que la mort. Et tout ce qui tue vos aliments, tue aussi votre corps. Et tout ce qui tue vos corps tue également vos âmes.

Et vos corps deviendront semblables à votre nourriture, de même que vos esprits seront également analogues à vos pensées. Voilà pourquoi vous ne devez manger rien de ce que le feu, le froid ou l'eau ont transformé. Car les aliments cuits, gelés ou avariés, brûlent, refroidissent et empoisonnent aussi votre corps. Ne soyez pas comme un laboureur insensé qui sèmerait sur sa terre des graines cuites, gelées ou gâtées. Car l'automne venu, il ne récoltera rien de ses champs. Et grande sera sa détresse. Au contraire soyez comme le laboureur qui sème dans son champ des graines pleines de vie; alors ses champs portent des épis de froment gonflés de vie, lui rendant au centuple les graines qu'il y avait semées. Car je vous le dis, en vérité, vivez uniquement par le feu de vie et n'apprêtez pas vos aliments avec le feu de mort qui tue aussi bien votre nourriture que vos corps et vos âmes. »

L'un d'eux demanda : « Maître, où se trouve le feu de vie ?

En vous, dans votre sang et dans vos corps. »

Et d'autres demandèrent : « Où se trouve le feu de mort ?

C'est le feu qui brûle hors de votre corps, qui est plus chaud que votre sang. C'est avec ce feu de mort que, dans vos maisons et aux champs, vous cuisez vos aliments. Je vous le dis, en vérité, c'est le même feu qui détruit vos aliments et vos corps, semblable au feu de la malice qui ravage vos pensées et corrompt vos esprits. Car votre corps devient semblable à la nourriture que vous absorbez et votre esprit semblable à ce que vous pensez. Ne mangez donc rien de ce qui a été tué par un feu plus brûlant que le feu de vie. En conséquence, préparez et mangez tous les fruits des arbres et tous ceux des herbes des champs ainsi que le lait des bêtes qui est bon pour votre nourriture. Car tous ces aliments ont cru, ont été mûris et préparés par le feu de vie; tous sont des dons des anges de notre Mère, la Terre. Par contre, ne mangez aucun des aliments qui doivent seulement leur saveur au feu de mort, car ils sont de Satan. »

Et quelques-uns, au comble de l'étonnement, demandèrent: « Maître, comment, sans feu, devons-nous cuire notre pain quotidien ? » — Laissez les anges de Dieu préparer votre pain. Humectez d'abord votre froment afin que l'ange de l'eau entre en lui ; puis placez le tout à l'air afin que l'ange de l'air puisse aussi l'embrasser. Et laissez le tout du matin jusqu'au soir exposé aux rayons du soleil afin que l'ange du soleil puisse y descendre. Et la bénédiction de ces trois anges fera que bientôt le germe de vie se développera dans votre blé. Alors écrasez votre grain, préparez-en de minces hosties, comme le firent vos pères lorsqu'ils quittèrent l'Egypte, cette maison de servitude. Exposez de nouveau ces galettes aux rayons du soleil et cela dès l'aurore jusqu'au moment où le soleil est à son point culminant dans le ciel, puis retournez-les de l'autre côté afin que l'autre face soit également embrassée par l'ange du soleil et laissez là ces galettes jusqu'au coucher du soleil.



L'Évangile de la paix de Jésus-Christ



(08)

Car ce sont les anges de l'eau, de l'air et du soleil qui ont nourri et fait mûrir le blé dans les champs et ils doivent de la même manière également présider à la fabrication de votre pain. Et le même soleil qui, grâce au feu de vie, a fait grandir et mûrir le grain de blé, doit cuire votre pain par le même feu. Car le feu du soleil donne la vie au blé, au pain et à votre corps. Tandis que le feu de mort tue le blé, le pain et le corps. Or, les anges de vie du Dieu vivant ne servent que les hommes vivants. Car Dieu est le Dieu de la vie et non le Dieu de la mort.

Ainsi mangez tout ce qui se trouve sur la table de Dieu : les fruits des arbres, les graines et les herbes des champs, le lait des animaux et le miel des abeilles. Tout autre aliment est l'oeuvre de Satan et conduit aux péchés, aux maladies et à la mort. Au contraire, la riche nourriture que vous trouvez sur la table de Dieu dispense à votre corps force et jeunesse; dès lors la maladie restera éloignée de vous. Ce fut, en effet, de la table de Dieu que le vieux Mathusalem tira ses aliments et je vous le promets en vérité, si vous faites de même, le Dieu de vie vous accordera à vous aussi, comme au patriarche une longue vie sur cette terre.

Car je vous le dis, en vérité, le Dieu de vie est plus riche que tous les riches de la terre, sa table plus abondante et plus fournie que les plus riches tables de festin de tous les riches de la terre. Aussi, durant toute votre vie, mangez donc à la table de votre Mère, la Terre, et vous ne serez jamais à court de rien. Et lorsque vous mangerez à sa table, prenez toutes les choses telles qu'elles se trouvent sur la table de votre Mère, la Terre. Ne cuisez point et ne mélangez pas tous les aliments les uns avec les autres, de peur que vos festins ne soient transformés en marais putrides. Car, je vous le dis en vérité, c'est là une chose abominable aux yeux du Seigneur.

»Aussi ne soyez pas semblables au serviteur vorace qui prélève toujours de la table de son maître les rations des autres, dévorant tout, mélangeant tout dans sa gloutonnerie. Car, lorsqu'il s'apercevra de cela, le maître, plein de colère contre lui, le chassera de sa table. Et lorsque tous auront terminé leur repas, il mélangera tous les restes qui se trouvent sur la table et appellera le serviteur glouton, lui disant: « Prends et mange tout cela avec les cochons, car ta place est avec eux et non à ma table. »

» En conséquence, prenez grand soin du temple de vos corps et n'e le souillez pas avec toutes sortes d'abominations. Déclarez-vous satisfaits avec deux ou trois sortes d'aliments que vous trouverez toujours sur la table de notre Mère, la Terre. Et ne soyez pas avides de dévorer toutes les choses que vous voyez autour de vous. Car je vous le dis, en vérité, si vous mélangez toutes sortes d'aliments dans votre corps, alors la paix de votre corps cessera et des guerres sans fin feront rage en lui. Ainsi, il sera détruit, de même que les demeures et les royaumes divisés les uns contre les autres travaillent à leur propre perte. Car votre Dieu est le Dieu de la Paix et II ne donnera jamais son appui à ceux qui sont divisés. Aussi ne suscitez pas la colère de Dieu à votre égard, de crainte qu'il ne vous chasse de sa table et de peur que vous ne soyez forcés de recourir à la table de Satan, où votre corps sera corrompu par le feu des péchés, des maladies et de la mort.

Et lorsque vous mangez, ne mangez jamais jusqu'à satiété. Fuyez les tentations de Satan et écoutez la voix des anges de Dieu. Car, à tout instant, Satan et son pouvoir vous induisent en tentation afin que vous mangiez plus et plus encore. Or, vivez par l'esprit et résistez aux désirs du corps. Et vos jeûnes sont toujours agréables aux yeux des anges de Dieu.

Ainsi prenez garde à la quantité de ce que vous mangez durant un repas et, de ce qui vous donne l'impression de satiété, n'en mangez ordinairement pas plus d'un tiers.

Que le poids de votre nourriture journalière ne soit pas en dessous d'une mine, mais prenez garde qu'il ne dépasse pas deux mines (environ un kilogramme). Alors les anges de Dieu vous serviront constamment et vous ne retomberez plus jamais sous l'esclavage de Satan et de ses maladies.

Ne troublez pas l'œuvre des anges dans votre corps en faisant des repas trop fréquents. Car, je vous le dis en vérité, celui qui mange plus de deux fois par jour, accomplit en lui l'œuvre de Satan. Alors les anges de Dieu abandonnent son corps et aussitôt Satan d'en prendre possession. Mangez seulement lorsque le soleil est à son point culminant dans le ciel et une seconde fois lorsqu'il s'est couché. Alors vous ne verrez jamais la maladie, car ceux qui procèdent de la sorte trouvent faveur aux yeux du Seigneur. Et si vous voulez que les anges de Dieu se réjouissent en votre corps et que Satan s'enfuie bien loin de vous, dans ce cas ne prenez place qu'une fois par jour à la table de Dieu. Et alors vos jours seront prolongés sur la terre, car cette manière de faire est agréable aux yeux du Seigneur. Mangez seulement lorsque la table de Dieu est dressée devant vous et ne mangez que ce que vous trouvez présentement sur la table de Dieu. Car je vous le dis, en vérité, Dieu connaît bien ce dont votre corps a besoin et quand il en a besoin.

Dès le début du mois de Jiar (mai) mangez de l'orge ; durant le mois de Sivan (juin), mangez du froment, la plus parfaite parmi les herbes portant graine. Et faites en sorte que votre pain quotidien soit fait de froment afin que le Seigneur puisse prendre soin de vos corps. Durant le mois de Tammuz (juillet), mangez des fruits acides (groseilles, raisins de marc) afin que votre corps s'amaigrisse et que Satan en soit chassé. Durant le mois d'Elul (septembre), récoltez les raisins afin que leur jus vous serve de boisson. Durant le mois de Marcheshvan (octobre), récoltez les raisins doux sucrés et séchés par l'ange du soleil afin qu'ils fortifient vos corps, car, en eux, les anges du Seigneur y demeurent. Vous devez manger des figues riches en jus, durant les mois d'Ab (août) et de Shebat (janvier), quant à l'excédent de ce que vous récolterez, laissez l'ange du soleil sécher ces fruits pour vous. Mangez-les avec la chair des amandes durant tous les mois où les arbres ne portent aucun fruit. Quant aux herbes qui poussent après la pluie, consommez-les durant le mois de Thebet (décembre) afin de purifier votre sang de tous vos péchés. Et durant le même mois, commencez aussi à boire le lait de vos bêtes, car c'est pour cela que le Seigneur donne les herbes des champs à toutes les bêtes qui donnent du lait, de façon que par leur lait elles contribuent à la nourriture de l'homme. Car je vous le dis, en vérité, heureux ceux qui mangent seulement les mets de la table de Dieu et qui fuient toutes les abominations de Satan.

Ne consommez pas d'aliments impurs qui sont apportés des contrées lointaines, mais mangez tout ce que vos arbres produisent. Car votre Dieu sait bien et le temps et le lieu des aliments dont vous avez besoin. Et il donne pour nourriture, à tous les peuples de tous les royaumes, ce qui est le meilleur pour chacun. Ne mangez pas comme le font les païens qui se bourrent en hâte de toutes sortes d'abominations de Satan.

Et de fait, la force des anges de Dieu entre en vous avec les aliments vivants que le Seigneur vous offre à sa table royale.

Aussi, lorsque vous prenez votre repas, pensez que vous avez au-dessus de vous l'ange de l'air et au-dessous de vous l'ange de l'eau. Chaque fois que vous mangez, respirez lentement et profondément afin que l'ange de l'air puisse bénir vos repas. Et surtout, mastiquez bien votre nourriture avec vos dents jusqu'à ce qu'elle prenne une consistance fluide et que l'ange de l'eau la transforme en sang dans votre organisme. Mangez donc lentement, comme s'il s'agissait d'une prière que vous adressez au Seigneur. Car je vous le dis, en vérité, la puissance de Dieu entrera en vous, si, à sa table, vous mangez de cette manière. Quant à ceux en lesquels les anges de l'air et de l'eau ne descendent pas au moment des repas, Satan transforme leur corps en marécage putride. Alors le Seigneur ne les souffre plus à sa table.

Car la table du Seigneur est un autel et celui qui mange à la table de Dieu est dans un temple. Car je vous le dis, en vérité, les Fils de l'Homme voient leur corps transformé en un temple et leur intérieur est un autel dès qu'ils suivent les commandements de Dieu. C'est pourquoi ne prenez rien de l'autel du Seigneur lorsque votre esprit est irrité, mais surtout, dans le temple de Dieu, n'ayez pas de mauvaises pensées d'envie à l'égard de qui que ce soit.

Ne pénétrez dans le temple du Seigneur que lorsque vous sentirez en vous-mêmes l'appel de ses anges, car tout ce que vous mangez dans la tristesse, dans la colère ou sans désir, se transforme en poison dans votre corps. En effet, le souffle de Satan souille tous ces aliments.

Placez avec joie vos offrandes sur l'autel de votre corps et faites en sorte que soient chassées loin de vous toutes les pensées mauvaises lorsque vous recevez en votre corps la force de Dieu, provenant de sa table. Et ne prenez jamais place à la table de Dieu avant qu'il vous y appelle par l'ange de l'appétit.

Ainsi, à leur table royale, soyez dans la joie avec les anges de Dieu, cela est agréable au cœur du Seigneur. Et votre vie sera longue sur la terre, car les serviteurs les plus chéris de Dieu seront à votre service tous les jours: les anges de la joie.

Et n'oubliez pas que chaque septième jour estsaint et consacré à Dieu.

Durant six jours, nourrissez votre corps avec les dons de la Mère, la Terre, mais le septième jour, consacrez votre corps à votre Père céleste. En conséquence, le septième jour, vous ne devez prendre aucune nourriture terrestre, mais vivre uniquement de la parole de Dieu. Aussi durant toute cette journée, demeurez en compagnie des anges du Seigneur dans le royaume du Père céleste. Et tout au long de ce septième jour, laissez les anges de Dieu bâtir le royaume des cieux dans votre corps, de même que durant six jours vous avez travaillé dans le royaume de la Mère, la Terre. C'est pourquoi me permettez qu'aucune nourriture n'entrave dans votre corps l'oeuvre des anges durant le septième jour. Alors Dieu vous donnera longue vie sur la terre, en sorte que vous puissiez jouir par la suite de la vie éternelle dans le royaume des cieux. Car je vous le dis, en vérité, du jour où vous ne verrez plus aucune maladie sur la terre, vous vivrez pour toujours dans le royaume des cieux.

Et Dieu vous enverra chaque matin l'ange du soleil qui vous éveillera de votre sommeil. Alors obéissez aussitôt à l'appel de votre Père céleste et ne vous laissez pas dominer par la paresse, ne demeurez pas dans votre lit, car c'est au dehors que les anges de l'air et de l'eau vous attendent toujours.

Et travaillez tout le long de la journée avec les anges de la mère, la Terre, afin que, toujours plus et encore mieux, vous parveniez à les connaître, eux et leurs œuvres. Mais, après le coucher du soleil, lorsque votre Père céleste vous envoie son plus précieux ange, dormez et prenez du repos, demeurant toute la nuit avec l'ange du sommeil. Et alors votre Père céleste vous enverra ses anges innommés afin qu'ils vous tiennent compagnie tout au long de la nuit.

Et les anges innommés de votre Père céleste vous enseigneront maintes choses concernant le royaume de Dieu, de même que les anges de la Mère, la Terre, que vous connaissez, vous ont instruits des choses de son royaume. Car je vous le dis, en vérité, chaque nuit, vous serez les hôtes du royaume de votre Père céleste, si vous suivez ses commandements. Et lorsque vous vous éveillerez au matin, vous sentirez en vous la puissance des anges innommés.

Et votre Père céleste vous les enverra chaque nuit de façon qu'ils développent votre esprit, de même que chaque jour, la Mère, la Terre, vous envoie ses anges pour qu'ils accroissent votre corps. Car je vous le dis, en vérité, lorsque durant le jour, votre Mère, la Terre, vous tient dans ses bras et lorsque durant la nuit, le Père céleste exhale son baiser sur vous, alors les Fils des Hommes deviennent Fils de Dieu.

Nuit et jour, résistez aux tentations de Satan. Ne veillez pas la nuit et ne dormez pas durant le jour, de peur que les anges de Dieu ne vous quittent.

Et ne prenez plaisir à aucune beuverie ni à aucune fumerie qui procèdent de Satan, choses qui vous tiennent éveillées la nuit et qui vous font dormir le jour. Car je vous le dis, en vérité, toutes les boissons et fumeries de Satan sont des abominations aux yeux de votre Dieu.

Ne vous abandonnez pas à la débauche, ni le jour ni la nuit, car le débauché est semblable à un arbre dont la sève s'écoule de son tronc. Or, cet arbre sèche avant son temps et ne porte plus aucun fruit. Aussi ne soyez pas des débauchés, de peur que Satan ne dessèche votre corps et que le Seigneur ne rende votre graine stérile.

Evitez tout ce qui est trop chaud ou trop froid. Car c'est la volonté de votre Mère, la Terre, que vous ne fassiez aucun mal à votre corps ni par le chaud ni par le froid. Et que vos corps ne soient ni plus chauds ni plus froids que lorsque les anges de Dieu les réchauffent ou les refroidissent. Et si vous suivez les commandements de la Mère, la Terre, alors, chaque fois que votre corps sera devenu trop chaud, elle vous enverra l'ange du froid pour vous rafraîchir. Et chaque fois que votre corps se sera refroidi, elle vous enverra l'ange de la chaleur pour vous réchauffer à nouveau.

Suivez l'exemple de tous les anges du Père céleste et de la Mère, la Terre, qui, nuit et jour, travaillent sans arrêt dans le royaume des cieux et dans celui de la terre. Aussi recevez donc en vous-mêmes le plus puissant des anges de Dieu, l'ange des œuvres, et travaillez tous ensemble dans le royaume de Dieu.

Prenez comme exemple l'eau toujours courante, le vent lorsqu'il souffle, le soleil qui se lève et se couche, la croissance des plantes et des arbres, les bêtes qui courent et qui gambadent, le déclin et la croissance de la lune, les étoiles qui se lèvent et se couchent, tous doivent agir et accomplir leurs tâches. Car tout ce qui a vie doit se mouvoir et seul ce qui est mort demeure immobile. Or, Dieu est le Dieu de ce qui a vie tandis que Satan est celui de ce qui est mort.

C'est pourquoi, servez le Dieu vivant afin que le courant éternel de vie puisse vous soutenir et que vous échappiez à l'éternelle immobilité de la mort. Travaillez donc sans relâche à instaurer le royaume de Dieu de crainte d'être précipités dans le royaume de Satan. Car une éternelle joie abonde dans le royaume de Dieu tandis qu'une profonde tristesse assombrit le royaume de mort de Satan.

Soyez donc de vrais Fils de votre Mère, la Terre, et de votre Père céleste afin que vous ne tombiez pas sous l'esclavage de Satan. Alors votre Mère, la Terre, et votre Père céleste vous enverront leurs anges pour vous aimer et pour vous servir. Et leurs anges inscriront les commandements de Dieu dans vos cerveaux, dans vos cœurs et dans vos mains en sorte que vous puissiez connaître, sentir et faire les commandements de Dieu.

Et, chaque jour, priez votre Père céleste et votre Mère, la Terre, afin que votre âme devienne aussi parfaite que le Saint-Esprit de votre Père céleste est parfait et afin que votre corps devienne aussi parfait que le corps de votre Mère, la Terre, est parfait. Car si vous comprenez, sentez et exécutez les commandements, alors tout ce que vous demanderez dans vos prières à votre Père céleste et à votre Mère, la Terre, vous sera donné. Car la sagesse, l'amour et la puissance de Dieu sont au-dessus de tout.

Priez donc de cette manière votre Père céleste :

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du mal. Car c'est à Toi qu'appartiennent en toute éternité, le royaume, la puissance et la gloire. Amen.

Et priez de cette manière votre Mère, la Terre :

Notre Mère qui es sur la terre, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne et que ta volonté s'accomplisse en nous comme en toi. Pardonne-nous nos fautes. Ne permets pas que nous devenions la proie de la maladie, mais délivre-nous de tout mal. Car c'est à toi qu'appartiennent la terre, le corps et la santé. Amen. »

Et tous, avec Jésus, priaient le Père céleste et la Mère, la Terre.

Puis après avoir prié, Jésus leur dit encore : « De même que vos corps ont été régénérés par les anges de votre Mère, la Terre, puisse votre esprit régénéré de la même manière par les anges de votre Père céleste. Devenez donc de véritables Fils de votre Père et de votre Mère et de vrais Frères des Fils des Hommes.

» Jusqu'à maintenant vous avez été en guerre avec votre Père, avec votre Mère et avec vos Frères. Et vous avez servi Satan. A partir d'aujourd'hui, vivez en paix avec votre Père céleste, avec votre Mère, la Terre, et avec vos Frères, les Fils des Hommes. Et luttez contre Satan de peur qu'il ne vous ravisse votre paix. Je vous donne la paix de votre Mère, la Terre, pour votre corps et la paix de votre Père céleste, pour votre esprit. Ainsi donc que leur double paix règne parmi les Fils des Hommes!

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui souffrez des luttes et des afflictions. Car ma Paix est infiniment pleine de joie. C'est la raison pour laquelle je vous salue toujours de cette manière :

« La Paix soit avec vous ! »

Faites également de même en vous saluant les uns les autres, afin qu'en votre corps puisse descendre la paix de votre Mère, la Terre, et en votre esprit la paix de votre Père céleste.

Et alors seulement, vous aurez la paix entre vous, car le royaume de Dieu sera en vous.

Et maintenant retournez vers vos Frères avec lesquels vous avez été en guerre jusqu'à présent et apportez-leur aussi la paix.

Bienheureux seront ceux qui luttent pour la paix, car ils trouveront la Paix de Dieu. Allez et ne péchez plus. Et donnez à chacun votre paix, de même que je vous donne ma Paix. Car ma paix procède de Dieu.

« La Paix soit avec vous ! »

Alors II les quitta.

Et sa Paix descendit sur eux tous; et dans leur cœur prit place l'ange de l'amour, dans leur tête la sagesse de la loi et dans leurs mains le pouvoir de la renaissance, et ils s'en retournèrent parmi les Fils des Hommes pour apporter la lumière de la Paix à ceux qui luttaient encore dans les ténèbres.

Et ils se quittèrent, se saluant l'un l'autre par cette salutation: