Des lièvres contaminés aux furannes
Le lièvre a été choisi comme bio-indicateur pour étudier le transfert des toxiques de l’incinérateur
L'Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean a confirmé par une étude en cours depuis deux ans que des lièvres capturés dans le voisinage de l'incinérateur de déchets toxiques de Récupère-Sol à Saint-Ambroise, au Saguenay, contenaient des taux de furannes anormalement élevés. C'est le BPC 126, une des nombreuses molécules de cette famille de toxiques, qui est principalement en cause. Tout comme les furannes formés de quatre ou de cinq atomes de chlore sont les plus problématiques du cocktail présent dans les lièvres de Saint-Ambroise.
C'est l'ancien ministre de l'Environnement Thomas Mulcair qui avait ordonné à Récupère-Sol de vérifier si les dioxines et furannes identifiés autour de son incinérateur se bioaccumulaient dans la chaîne alimentaire locale. Les dioxines et les furannes font partie de la liste des 12 substances «persistantes» que vise un traité international pour les éliminer partout sur la planète parce qu'elles résistent pendant des siècles à la biodégradation et se transmettent d'un être vivant à l'autre tout en altérant les mécanismes cellulaires et même le code génétique. Il s'agit des deux molécules probablement les plus toxiques jamais libérées par l'action humaine, soutient la communauté scientifique. Cette famille de toxiques, qui compte plus de 200 molécules différentes, est réputée cancérigène et mutagène à certaines doses que l'on calcule en parties par billion (10 -12).
Les normes actuellement utilisées par les services de santé pour établir le niveau de risque pour les humains sont de plus en plus contestées, car elles sont basées sur des doses-réponses jugées relativement élevées. Or les scientifiques découvrent que moins les doses sont élevées, plus le risque est grand d'induire en erreur le système endocrinien, le régulateur chimique de notre organisme. En effet, plus les doses de dioxines et de furannes sont faibles, plus notre système endocrinien les confond avec des messages chimiques normaux provenant de nos glandes. Ces véritables «imposteurs» endocriniens posent un problème nouveau en environnement puisque la seule norme et la seule défense consistent à les éliminer totalement.
Niveau de dioxines et de furanes dans le sol de Saint-Ambroise.
Avant la mise en fonctionnement de l’usine de RSI, les niveaux de dioxines/furanes dans le sols de la région étaient de 0,5 ppt Éq T ou moins. Le Conseil canadien des ministres de l’Environnement (CCME) recommande que les niveaux de dioxines et de furanes dans le sols ne dépassent par la norme de 4 ppt Éq T pour assurer la protection de la santé humaine. Un programme de surveillance des niveaux de dioxines et de furanes (D/F) dans les sols fut établi en 1999. Et selon la zone d’influence des vents, les échantillons prélevés en 2003 ont révélé une augmentation des concentrations de D/F à Fe, passant de 0,72 ppt en 2002 à 18 ppt Éq T en 2003 et à Fo les concentrations sont passées de 3,5 ppt à 29 ppt. En 2004, les prélèvements de sol ont indiqué d’autres augmentations : à Fe de 25 ppt et à Fo de 35 ppt.
Suite à cela.....
Décision récente du ministère de l’Environnement de la province de Québec
Le 16 septembre 2004, le ministère de l’Environnement de la province de Québec a émis un avis préalable à l’émission d’une ordonnance en vertu des articles 25 et 27 de la Loi sur la qualité de l'environnement (L.R.Q., c. Q-2). L’avis d’ordonnance a été adressé à la compagnie RÉCUPÈRE SOL INC., et porte sur l’usine de traitement de sols contaminés située à Saint-Ambroise au Québec. RSI devra donc limiter les émissions atmosphériques générées par l’usine de traitement de sols contaminés de Récupère Sol Inc. En dioxines et furanes de sorte que la moyenne annuelle de concentration dans l’air ambiant dans l’environnement immédiat de l’usine demeure sous une moyenne annuelle de 60 fg ÉqT/m3; de plus, la concentration maximale durant une période de 24 heures ne devra pas dépasser 500 fg ÉqT/m3. Dans le cadre de l’ordonnance, RSI devra réaliser un suivi environnemental et installer dans les quinze (15) jours de la signification de l’ordonnance les équipements et appareils de mesure prévus.
Cet avis d’ordonnance a été émis à la suite d’observation qui révèlent : « des concentrations anormalement élevées de dioxines et de furanes ont été constatées dans un périmètre de mille (1000) mètres autour de l’usine » tel que rapporté par RSI et le ministère de l’Environnement en 2003 et 2004.Les polluants organiques persistants (POP) dont les dioxines, les furannes, les BPC et certains pesticides font partie possèdent deux propriétés qui les rendent particulièrement nuisibles à la santé et à l’environnement: ils s’accumulent dans les tissus vivants (processus de bioaccumulation). Cela signifie qu’ils deviennent de plus en plus concentrés au fur et à mesure de leur évolution dans la chaîne alimentaire (phénomène de bioamplification).
Le Saguenay-Lac-Saint-Jean risque de devenir le haut lieu de l’industrie de la décontamination des déchets dangereux au Québec, une filière industrielle peu porteuse pour l’avenir au Saguenay-Lac-Saint-Jean . Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est déjà très exposé à la pollution industrielle de la compagnie Alcan.
La compagnie Alcan se sert du contexte économique défavorable dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour faire accepter son usine de décontamination des brasques à Jonquière.L’importation de brasques de l’extérieur de la région pour la rentabilisation de l’usine va à l’encontre des principes du développement durable et de la justice environnementale. Elle constitue un facteur de risque supplémentaire pour la contamination du milieu. Il y aura un effet de concentration des polluants. La technologie proposée par Alcan pour son usine de décontamination n’a pas été testée - ou «intég- rée» - à cette échelle, ce qui représente un «risque». L’activité de traitement de brasques a des incidences sur la qualité de l’environnement et constitue une facteur de risques supplémentaire pour la santé de citoyens-nes de la région. La santé de la population est déjà plus problématique dans notre
région, qu’ailleurs au Québec (taux de cancers plus élevé, maladie respiratoire).
L’industrie de la dépollution peut nuire à l’implantation et au développement d’autres types d‘industries comme celle du tourisme, de l’agriculture, etc. aussi créateurs d’emplois.
Il est admis aujourd’hui que ces polluants sont dispersés mondialement par transport aérien et se concentrent particulièrement dans les zones nordiques. Ces caractéristiques font en sorte que, dans certaines zones du Nord, 65% des femmes présentent, dans leur sang, des niveaux de BPC jusqu’à 5 fois supérieurs aux limites recommandées par les responsables sanitaires . Ces faits ont amené le Canada à signer, en 2001, la Convention de Stockholm visant l’élimination virtuelle de ces contaminants.
Récupère Sol inc. RSI, compagnie spécialisée dans la réhabilitation des sols contaminés, est une filiale de Bennett Environmental. Inc. dont le siège social est situé à Toronto depuis mai 2001.
Deux ans plus tard, les experts des ministères de l'Environnement et de la Santé affirment, tests à l'appui, que les émissions de dioxine et de furanne n'excèdent plus les normes recommandées.... MAIS ON NE NOUS DIT PAS QUELLES SONT LES AMÉLIORATIONS QUI FURENT APPORTÉES.
Les dioxines et les furannes ne figurent pas dans la liste des paramètres analysés dans les poussières de la tour de conditionnement des gaz, ni dans la chambre de combustion secondaire. Le mercure n’a pas été listé non plus parmi les métaux lourds examinés.
''C'est la dose qui fait le poison'' vous croyez? Erreur car UN POISON EST TOUJOURS UN POISON, même en infime quantité.
Commission technique et de concertation
3. Aspects reliés à la santéIl apparaît important de signaler que nous allons utiliser les données de tests de trois essais de brûlage pour tenter d’évaluer l’exposition potentielle et les risques à la santé des populations locales. Les tests ont fait l’objet de critiques et de nombreuses discussions et révisions. Rappelons que la Commission les a considérés comme non-représentatifs. Aussi, l’étude d’incidences environnementales qui s’est inspirée de ces données souffre également d’imprécisions, particulièrement pour l’évaluation de l’état zéro en regard des contaminants d’intérêt. Bien que le bilan de destruction des BPC ait été satisfaisant, il reste à réaliser celui des dioxines et furannes.
Se concentrer uniquement sur les efforts d’évaluation du risque pour la santé humaine, c’est ignorer le mode de transfert des contaminants persistants dans les milieux biologiques via la chaîne alimentaire. Il est pratiquement impossible de prévoir un effet nul ou négligeable sur la flore et la faune, même si l’impact sur la santé humaine a pu être qualifié de négligeable. Les jeunes enfants pourraient être plus exposés que les adultes. La faune utilise l’environnement d’une manière plus intensive que l’humain.
La génération de poussières est importante au cours du procédé et ces poussières sont potentiellement contaminées par des substances dangereuses. L’ensemble des résultats des analyses obtenus pour les paramètres d’intérêt pour la santé publique, soit les métaux lourds et les organochlorés, dont les dioxines et les furannes, ne permettent pas d’atteindre un taux d’efficacité de destruction et d’enlèvement de 99.9999 %, particulièrement pour les dioxines et les furannes. Le procédé en détruit une partie, mais en permet également la formation denovo. Cela est d’autant plus réel que des niveaux d’empoussièrement importants se produisent à plusieurs étapes du procédé, soit dans la chambre de combustion secondaire, la tour de conditionnement des gaz et le système de filtration de ces gaz.
Or, ces résidus de poussières n’ont pas été caractérisés systématiquement. Les dioxines et les furannes ne figurent pas dans la liste des paramètres analysés dans les poussières de la tour de conditionnement des gaz, ni dans la chambre de combustion secondaire. Le mercure n’a pas été listé non plus parmi les métaux lourds examinés.
3.2 Évaluation des risques à la santé
L’examen du dossier Récupère-Sol inc. nous permet d’identifier trois types de risques à la santé soit : les risques toxiques, les risques d’accidents technologiques et les risques psychosociaux.
Les risques toxiques sont liés à la nature et aux propriétés des substances utilisées, manipulées et émises dans l’environnement, susceptibles de produire une exposition humaine. Quant aux populations exposées, il s’agit de la population en général et des travailleurs affectés aux opérations de Récupère-Sol inc.
Pour la population en général habitant autour de l’usine, l’estimé de l’exposition est basé sur les données d’émissions fournies par le promoteur et son consultant. Les émissions de poussières et de particules à la cheminée sont jugées très faibles, d’où leur non-caractérisation sur le plan de leur taille et la non-modélisation pour ce paramètre. Il faut signaler ici que le modèle de dispersion atmosphérique des polluants a été réalisé sur Screen 3, qui est un modèle de dépistage pour ainsi dire qu’il y aurait lieu aussi de modéliser sur ISC, vu qu’il s’agit de produits toxiques. À part la fréquence des directions des vents, peu de données régionales ont été intégrées au modèle, comme la hauteur des mélanges, la fréquence élevée des inversions de température (35 % à 40 % sur une base annuelle) et le bruit de fond des concentrations dans l’air ambiant de la région. Selon le Docteur Guy, ces facteurs pourraient augmenter de 10 fois les valeurs obtenues par le modèle utilisé.
La société Bennett Environmental pourrait renoncer à exploiter son usine de Belledune, dans le nord du Nouveau-Brunswick. C'est la première fois depuis le début de son projet controversé que l'entreprise ontarienne admet ouvertement la possibilité d'abandonner la partie.
Selon le président et chef de la direction de Bennett Environmental, Jack Shaw, la seule façon de sauver l'usine serait de repérer suffisamment de sols contaminés pour approvisionner à la fois les installations du Nouveau-Brunswick et de Saint-Ambroise, au Québec.
Effets des BPC, dioxines et furannes sur la santé humaine
Les études effectuées chez les mammifères ont démontré que les BPC sont des cancérigènes et que cet effet croît avec la dose d’exposition. Quant aux dioxines et furannes, la 2,3,7,8-TCDD s’est avérée cancérigène chez l’animal au niveau du foie et aux sites d’absorption (digestif, respiratoire). ême si ces polluants n’ont pas démontré encore une activité mutagène, ils agissent par des processus cytotoxiques en altérant de nombreux mécanismes de régulation cellulaire pour promouvoir le cancer. Les études épidémiologiques proposent une association entre l’exposition aux dioxines et le cancer du poumon des populations de travailleurs de milieux contaminés par ces substances. Des sarcomes des tissus mous, des lymphomes non-hodgkiniens ont été aussi associés à des expositions aux dioxines et furannes. L’Agence internationale de la recherche sur le cancer les classe parmi les substances cancérigènes.
Ces effets sur la reproduction, sur le système immunitaire et sur le système nerveux sont observés pour des doses d’exposition plus faibles, tel qu’observé pour le développement du cancer. Selon le docteur Gaétan Carrier, " le niveau d’exposition environnemental général devient un facteur critique à considérer pour ce type d’effets.
En supposant :
- que le point de chute maximal est situé à 372 m de la cheminée;
- que le bruit de fond régional pourrait être de 3 pg/m3 (variabilité des concentrations observées au Canada : 0.4 à 36.7 pg/m3);
- que l’apport de Récupère-Sol inc. corresponde à 0,003 pg/m3
- que les inversions thermiques peuvent augmenter cet apport par un facteur de 10;
l’exposition pourrait, dans un scénario pessimiste, s’exprimer ainsi :
- Quantité inhalée : (3pg/m3 + (10 X 0.003 pg/m3)) X 20 m3//jr = 60.6 pg/jr.
- Quantité absorbée : 60.6 pg/jr X 70 % = 42.42 pg/jr.
Au cours de ces périodes d’inversion thermique, l’exposition aux dioxines et furannes pourrait représenter 14.42 % de la dose quotidienne absorbée par le Canadien de 70 kg non-exposé professionnellement (soit 2.0 à 4.2 pgTCDDéq/kg/jr donc, 294 pg par jour).
Dans une Foire aux questionssur Intenet on y retrouve ceci....
Question : Pourquoi importer des sols des Etats-Unis?
Réponse : Premièrement, le problème des sols contaminés par les polluants organiques persistants est un problème qui ne connaît pas de frontière. Les caractéristiques physiques de ces contaminants, à savoir qu’ils sont semi volatils, font en sorte que des sols polluer des États-Unis contaminent, par transport aéroporté (les vents), des régions aussi éloignés que le Nunavut. En effet, une étude réalisée par Environnement Canada en 1996-97, nous indique que : « 74% à 85% des dioxines mesurées par des récepteurs situés au Nunavut provenaient des Etats-Unis. Les sources canadiennes ont contribué de 8 à 21% et les sources mexicaines de 4 à 9% de ces dioxines.» Deuxièmement, les mouvements transfrontières permettent l’utilisation d’installations d’élimination situées de part et d’autre de la frontière, ce qui, dans certains cas, réduit les transports à grande distance entre des installations situées à l’intérieure d’un même pays.
Vente de l'incinérateur de Belledune: constat d'échec
Baie-des-Chaleurs, le 7 juillet 2008 – La vente de l’incinérateur de sol contaminé de Belledune par Bennett Environmental Inc. est un aveu d’échec de la part de la compagnie
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divers
Contamination : L'héritage au plomb de Belledune :
Fredericton, 15 juin 2006 – Le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick a publié les résultats d’une enquête de trois ans sur la contamination de Belledune (Nouveau-Brunswick) par une fonderie de plomb qui appartient maintenant à Falconbridge. Le rapport « Dying for Development - The Legacy of Lead in Belledune » (Développer à en mourir - L’héritage en plomb de Belledune) révèle 40 années de dissimulation et de négligence de la part du gouvernement. De plus, le rapport révèle « qui » savait « quoi » et « quand » au sujet de l’envergure de la contamination et des dangers pour la santé reliés à celle-ci.
Avec ses 17 O00 tonnes de brasque?, Usine Alma serait responsable à elle seule de plus de la moitié de la quantité de 25 O00 tonnes de production annuelle, principal chiffre avancé par le promoteur. La production de 80 O00 tonnes par année? est justifieée ??? sur une rentabilité économiciue et un marché. La présence de cette industrie lourde a aussi des conséquences sur la qualité de
l’environnement de la région.
Le traitement de déchets dangereux, soit les brasques usées. Il y a les 500 O00 tonnes entreposées qui correspondent à l’ensemble des activités d’Alcan au Québec depuis plus de vingt ans.
Dans le secteur concerné de Jonquière, les données de la station d‘échantillonnage sur la qualité de l’air, tenue par le ministère de l’Environnement, montrent des dépassements significatifs sur les particules fine:
«le milieu récepteur est quant à lui déjà problématique au niveau des particules fines avec une concentration de l’ordre de 50 ugh3 sur 24 heures à la station du parc Berthier alors
Au regard du contexte environnemental existant, malgré des concentrations relativement faibles, le projet d’usine de brasaues viendra tout de même accentué une situation «F>roblématique» et, incidemment, il constitue une pression supplémentaire sur les populations limitrophes.
L’usine proposée par Alcan n’est pas une usine comme les autres. Il s’agit de traiter des résidus issus de la production primaire de l’aluminium, les brasques, classés déchets dangereux. Plusieurs impacts et préoccupations sont associés à une telle activité, tel que discutés plus avant et résumés dans le tableau suivant. Notons que plusieurs préoccupations similaires avaient été exprimées par la population régionale face au projet de Récupère-Sol, certes présenté dans un contexte différent que celui d‘Alcan, mais qui se situe tout de même dans la même filière, celle du traitement de déchets dangereux.
Quand la tolérance aux pollueurs semble être un choix (de contrôle démographique) économique.
SOLUTIONS
Journée mondiale contre les déchets et l'incinération
Baie-des-Chaleurs, 26 novembre 2007 - Le 28 novembre 2007 marquera la 6e Journée mondiale d’action contre les déchets et l’incinération. À cette occasion, la Coalition Retour à l’expéditeur unit sa voix à celle de G.A.I.A. (Alliance globale aux alternatives à l’incinération) pour inviter la population de la Baie-des-Chaleurs à amorcer un virage vers ZÉRO DÉCHET visant à contrer l’incinération et à éliminer la production de déchets qui nuisent à l’environnement dont dépend notre survie. La Coalition reçoit un prix international
La Commission technique et de concertation recommande:
Recommandation no 5 :
Que les opérations du bâtiment où sont déchargés et entreposés les sols contaminés fassent l’objet d’une attention particulière par rapport aux risques de contamination envers les travailleurs et l’environnement.
Recommandation no 6 :
Que le programme de santé et sécurité prévu par Récupère-Sol inc. fasse l’objet d’un suivi rigoureux.
Les résidus devraient aussi être transportés hors de la région vers les Dirigeants de ces multnationales.