Le nom de baron paraît avoir été le terme générique pour toute espèce de grand seigneur, celui de duc pour toute espèce de chef militaire, celui de comte et de marquis pour tout commandant d'un territoire. Lorsque la hiérarchie féodale fut constituée, le nom de baron désigna un seigneur d'un rang inférieur au comte, et supérieur au simple chevalier. Par les Barons on entendait anciennement en France les vassaux qui relevaient immédiatement du roi ; et ainsi ce mot comprenait indifféremment les ducs, les marquis, les comtes et autres seigneurs, que le roi appelait ordinairement ses Barons
On sait qu'en Allemagne il y a des Barons souverains qui ont droit de vie et de mort sur leurs sujets ; et en France, d'après l'ordonnance de saint Louis de 1270, le Baron avait haute et basse justice dans sa terre.
Au règne du roi Édouard III, il recréa les système des Ducs. Il érigea aussi en duché le pays de Lancastre en faveur de son quatrième fils. Dans la suite on en institua plusieurs, de manière que le titre passait à la postérité de ces Ducs. On les créait avec beaucoup de solennité : per cincturam gladii cappaeque, et circuli aurei in capite impositionem. Et de là sont venues les coutumes dont ils sont en possession de porter la couronne et le manteau ducal sur leurs armoiries.
Les fils aînés des Ducs en Angleterre sont qualifiés de marquis, et leurs plus jeunes sont appelés lords, en y ajoutant leur nom de baptême, comme lord James, lord Thomas, etc., et ils ont le rang de vicomtes, quoiqu'ils ne soient pas aussi privilégiés par les lois des biens-fonds.
Un Duc en Angleterre a le titre de grâce quand on lui écrit ; on le qualifie, en termes héraldiques, de prince le plus haut, le plus puissant, le plus noble. Les Ducs du sang royal sont qualifiés de princes les plus hauts, les plus puissants, les plus illustres.
En France on donne quelquefois aux Ducs, en leur écrivant, le nom de grandeur et de monseigneur, mais sans obligation ; dans les actes on les appelait très hauts et très puissants seigneurs ; en leur parlant on les appelle monsieur le Duc.
Le nom de Duc en Allemagne emporte avec soi une idée de souveraineté, comme dans les Ducs de Deux-Ponts, de Wolfembutel, de Brunswick, de Saxe-Weimar, et dans les autres branches de la maison de Saxe, tous ces princes ayant des états et séance aux diètes de l'empire. Le titre de Duc s'est fort multiplié en Italie, surtout à Rome et dans le royaume de Naples ; mais il était inconnu à Venise et à Gênes, si ce n'est pour le chef de ces républiques, en Hollande, et dans les trois royaumes du Nord, savoir la Suède, le Danemark et la Pologne ; car dans celui-ci le titre de grand-Duc de Lithuanie est inséparable de la couronne aussi bien qu'en Russie. Voyez Pair, Palais.
Abolissons tous les titres dangereux que sont ceux des rois/reines, princes/princesses, ducs/duchesses, comtesses/comtes, baronnes/barons, marquis/marquises..... car ils sont un Crime Contre l'Humanité
Ces singes montés en grade faisaient contrepoids aux hommes brutalisés et bestialisés.
Ils sont légion, à droite comme à gauche, dans le monde des affaires ou du show-biz, à avoir reçu de coquettes sommes d'argent d'un richissime «mécène»
Des barons- ministres (grands, moyens ou petits), puisent dans le vivier carriériste et pouvoiriste des élites gouvernantes assoiffées de puissance ministérielle.
Corruption à la française / Trafic d'arme en Afrique
Banque Edmond de Rothschild à Monaco..... Spécialisé dans les ventes d'armes internationales, des industriels entretiennent des liens aussi bien avec les anciens présidents que les autres Chefs des États.L'Afrique demeurera toujours un eldorado pour des réseaux naviguant entre diplomatie et affaires «politiques
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sur ce système international de bandits qui jouent aux nobles
«Le baron pair d'Angleterre porte un tortil à six perles.
«La couronne commence au vicomte.
«Le vicomte porte une couronne de perles sans nombre, le comte une couronne de perles sur pointes entremêlées de feuilles de fraisier plus basses; le marquis, perles et feuilles d'égale hauteur; le duc, fleurons sans perles; le duc royal, un cercle de croix et de fleurs de lys; le prince de Galles, une couronne pareille à celle du roi, mais non fermée.
«Le duc est très haut et très puissant prince; le marquis et le comte, très noble et puissant seigneur; le vicomte, noble et puissant seigneur; le baron, véritablement seigneur.
«Le duc est grâce; les autres pairs sont seigneurie.
«Les lords sont inviolables.
«Les pairs sont chambre et cour, concilium et curia, législature et justice.
«Most honourable» est plus que «right honourable.
«Les lords pairs sont qualifiés «lords de droit»; les lords non pairs sont «lords de courtoisie»; il n'y a de lords que ceux qui sont pairs.
«Le lord ne prête jamais serment, ni au roi, ni en justice. Sa parole suffit. Il dit: sur mon honneur.
«Les communes, qui sont le peuple, mandées à la barre des lords, s'y présentent humblement, tête nue, devant les pairs couverts.
«Les communes envoient aux lords les bills par quarante membres qui présentent le bill avec trois révérences profondes.
«Les lords envoient aux communes les bills par un simple clerc.
«En cas de conflit, les deux chambres confèrent dans la chambre peinte, les pairs assis et couverts, les communes debout et nu-tête.
«D'après une loi d'Edouard VI, les lords ont le privilège d'homicide simple. Un lord qui tue un homme simplement n'est pas poursuivi.
«Les barons ont le même rang que les évêques.
«Pour être baron pair, il faut relever du roi per baroniam integram, par baronie entière.
«La baronie entière se compose de treize fiefs nobles et un quart, chaque fief noble étant de vingt livres sterling, ce qui monte à quatre cents marcs.
«Le chef de baronie, caput baroniae, est un château héréditairement régi comme l'Angleterre elle-même; c'est-à-dire ne pouvant être dévolu aux filles qu'à défaut d'enfants mâles, et en ce cas allant à la fille aînée, coeteris filiabus aliunde satisfactis[1].
[1] Ce qui revient à dire: on pourvoit les autres filles comme on peut. (Note d'Ursus. En marge du mur.)
«Les barons ont la qualité de lord, du saxon laford, du grand latin dominus et du bas latin lordus.
«Les fils aînés et puînés des vicomtes et barons sont les premiers écuyers du royaume.
«Les fils aînés des pairs ont le pas sur les chevaliers de la Jarretière; les fils puînés, point.
«Le fils aîné d'un vicomte marche après tous les barons et avant tous les baronnets.
«Toute fille de lord est lady. Les autres filles anglaises sont miss.
«Tous les juges sont inférieurs aux pairs. Le sergent a un capuchon de peau d'agneau; le juge a un capuchon de menu vair, de minuto vario, quantité de petites fourrures blanches de toutes sortes, hors l'hermine. L'hermine est réservée aux pairs et au roi.
«On ne peut accorder de supplicavit contre un lord.
«Un lord ne peut être contraint par corps. Hors le cas de Tour de Londres.
«Un lord appelé chez le roi a droit de tuer un daim ou deux dans le parc royal.
«Le lord tient dans son château cour de baron.
«Il est indigne d'un lord d'aller dans les rues avec un manteau suivi de deux laquais. Il ne peut se montrer qu'avec un grand train de gentilshommes domestiques.
«Les pairs se rendent au parlement en carrosses à la file; les communes, point. Quelques pairs vont à Westminster en chaises renversées à quatre roues. La forme de ces chaises et de ces carrosses armoriés et couronnés n'est permise qu'aux lords et fait partie de leur dignité.
«Un lord ne peut être condamné à l'amende que par les lords, et jamais à plus de cinq schellings, excepté le duc, qui peut être condamné à dix.
«Un lord peut avoir chez lui six étrangers. Tout autre anglais n'en peut avoir que quatre.
«Un lord peut avoir huit tonneaux de vin sans payer de droits.
«Le lord est seul exempt de se présenter devant le shériff de circuit.
«Le lord ne peut être taxé pour la milice.
«Quand il plaît à un lord, il lève un régiment et le donne au roi; ainsi font leurs grâces le duc d'Athol, le duc de Hamilton, et le duc de Northumberland.
«Le lord ne relève que des lords.
«Dans les procès d'intérêt civil, il peut demander son renvoi de la cause, s'il n'y a pas au moins un chevalier parmi les juges.
«Le lord nomme ses chapelains.
«Un baron nomme trois chapelains; un vicomte, quatre; un comte et un marquis, cinq; un duc, six.
«Le lord ne peut être mis à la question, même pour haute trahison.
«Le lord ne peut être marqué à la main.
«Le lord est clerc, même ne sachant pas lire. Il sait de droit.
«Un duc se fait accompagner par un dais partout où le roi n'est pas; un vicomte a un dais dans sa maison; un baron a un couvercle d'essai et se le fait tenir sous la coupe pendant qu'il boit; une baronne a le droit de se faire porter la queue par un homme en présence d'une vicomtesse.
«Quatrevingt-six lords, ou fils aînés de lords, président aux quatrevingt-six tables, de cinq cents couverts chacune, qui sont servies chaque jour à sa majesté dans son palais aux frais du pays environnant la résidence royale.
«Un roturier qui frappe un lord a le poing coupé.
«Le lord est à peu près roi.
«Le roi est à peu près Dieu.
«La terre est une lordship.
«Les anglais disent à Dieu milord.
Vis-à-vis cette inscription, on en lisait une deuxième, écrite de la même façon, et que voici:
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